10 Draconis

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Cet article concerne l'étoile i Draconis. Elle ne doit pas être confondue avec ι (Iota) Draconis.

10 Draconis
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière de CU Draconis, tracée à partir des données du satellite Hipparcos[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 13h 51m 25,939s[2]
Déclinaison +64° 43′ 23,77″[2]
Constellation Dragon
Magnitude apparente 4,52 à 4,67[3]

Localisation dans la constellation : Dragon

(Voir situation dans la constellation : Dragon)
Caractéristiques
Type spectral M3,5 III[4]
Indice U-B +1,89[5]
Indice B-V +1,58[5]
Indice R-I +1,36[5]
Variabilité Lb probable[3]
Astrométrie
Vitesse radiale −12,26 ± 0,17 km/s[6]
Mouvement propre μα = +1,34 mas/a[2]
μδ = −5,15 mas/a[2]
Parallaxe 8,78 ± 0,20 mas[2]
Distance 371 ± 8 al
(114 ± 3 pc)
Magnitude absolue −0,70[6]
Caractéristiques physiques
Masse 0,93 ± 0,06 M[7]
Rayon 83,22+2,08
−2,16
 R[7]
Gravité de surface (log g) 1,00[7]
Luminosité 1 031 ± 70 L[7]
Température 3 584 ± 35 K[7]
Métallicité [Fe/H] = −0,24[7]
Âge 10,24 ± 1,40 × 109 a[7]

Désignations

i Dra, 10 Dra, CU Dra, HR 5226, HD 121130, HIP 67627, BD+65°963, FK5 511, SAO 16199, WDS J13514 +6443A[8]

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10 Draconis (en abrégé 10 Dra) est une étoile variable de cinquième magnitude de la constellation boréale du Dragon. C'est une géante rouge située à environ 370 années-lumière de la Terre.

Nomenclature

i Draconis est la désignation de Bayer de l'étoile. Située non loin de la limite avec la constellation de la Grande Ourse, John Flamsteed lui a attribué une double désignation de 10 Draconis et de 87 Ursae Majoris, mais la seconde est tombée en désuétude lorsque les limites des constellations ont été formellement définies en 1930[9]. L'étoile porte également la désignation d'étoile variable de CU Draconis[8].

Environnement stellaire

10 Draconis présente une parallaxe annuelle de 8,78 ± 0,20 mas mesurée par le satellite Hipparcos[2], ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de 114 ± 3 pc (∼372 al) de la Terre. Elle se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de −12 km/s, et il est prévu qu'elle se rapproche jusqu'à une distance minimale d'environ 25,82 pc (∼84,2 al) dans environ 8,6 millions d'années[6].

Elle possède deux compagnons recensés dans les catalogues d'étoiles doubles et multiples. Ce sont deux étoiles de treizième et douzième magnitudes qui, en date de 2015, étaient localisée à 45 et 88,9 secondes d'arc de 10 Draconis, respectivement[10]. Elles apparaissent n'être que des doubles purement optiques[11].

Propriétés

10 Draconis est une étoile géante rouge vieillissante de type spectral M3,5 III[4], qui est estimée avoir autour de 10 milliards d'années[7]. C'est une variable périodique avec une fréquence de 11,989 12 cycles par jour et avec une amplitude de 0,0254 en magnitude[12]. Dans le GCVS, elle est toutefois notée comme une variable irrégulière à longue période dont la magnitude apparente varie entre 4,52 et 4,67[3].

Le spectre de l'étoile ne montre pas de signes d'enrichissement en éléments issus du processus s[13]. La masse de l'étoile vaut 93 % celle du Soleil mais son rayon s'est étendu de telle sorte qu'il vaut 83 fois le rayon solaire. Elle est plus de 1 000 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 3 584 K[7].

Références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « 10 Draconis » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) « Hipparcos Tools Interactive Data Access », sur Hipparcos, ESA (consulté le )
  2. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  3. a b et c (en) N. N. Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  5. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  6. a b et c (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a b c d e f g h et i (en) E. Baines et al., « Fundamental Parameters of 87 Stars from the Navy Precision Optical Interferometer », The Astronomical Journal, vol. 155, no 1,‎ , p. 30 (DOI 10.3847/1538-3881/aa9d8b, Bibcode 2018AJ....155...30B, arXiv 1712.08109)
  8. a et b (en) * i Dra -- Long-Period Variable Candidate sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. (en) M. Wagman, « Flamsteed's Missing Stars », Journal for the History of Astronomy, vol. 18, no 3,‎ , p. 209-223 (DOI 10.1177/002182868701800305, Bibcode 1987JHA....18..209W, lire en ligne)
  10. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  12. (en) Chris Koen et Laurent Eyer, « New periodic variables from the Hipparcos epoch photometry », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 331, no 1,‎ , p. 45–59 (DOI 10.1046/j.1365-8711.2002.05150.x, Bibcode 2002MNRAS.331...45K, arXiv astro-ph/0112194)
  13. (en) Jeffery A. Brown et al., « S stars without technetium - The binary star connection », The Astronomical Journal, vol. 99,‎ , p. 1930–1940 (DOI 10.1086/115475, Bibcode 1990AJ.....99.1930B)

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