Abdelmalek Gouri

Abdelmalek Gouri
Surnom Khaled Abou Slimane
Naissance
Si Mustapha
Décès (à 37 ans)
Issers
Mort au combat
Origine Algérien
Allégeance Jound al-Cham (1999-2007)
AQMI (2007-2014)
Drapeau de l'État islamique État islamique (2014)
Grade Émir
Commandement Katiba El-Arkam
Les Soldats du califat en Algérie
Conflits Insurrection djihadiste en Algérie
Faits d'armes Bataille de Nahr el-Bared
Combat d'Iboudraren
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Abdelmalek Gouri, dit Khaled Abou Slimane, né en 1977 à Si Mustapha et mort le aux Issers, est un djihadiste algérien, émir de la katiba El-Arkam d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, il fonde ensuite Jund al-Khilafah fi Ard al-Jazaïr et prête allégeance à l'État islamique.

Biographie

Abdelmalek Gouri naît en 1977 à Si Mustapha, dans la Wilaya de Boumerdès. Lors de la guerre civile algérienne, il est arrêté à l'âge de 20 ans et condamné à cinq ans de prison pour avoir soutenu les rebelles islamistes. Il bénéficie d'une amnistie en juillet 1999 dans le cadre de la Concorde civile[1].

Il se rend alors au Liban, dans la vallée de la Bekaa, afin de recevoir une formation militaire. En mai 2007, il aurait pris part avec une vingtaine d'autres Algériens à une bataille opposant les djihadistes de Fatah al-Islam et de Jound al-Cham à l'armée libanaise dans le camp de Nahr al-Bared[1].

Avec une dizaine de survivants, Abdelmalek Gouri s'enfuit à Damas puis il regagne l'Algérie au mois d'août grâce à de faux papiers. Il rejoint alors Al-Qaïda au Maghreb islamique et rallie une katiba qui commet les attentats du 11 décembre 2007 à Alger. Il prend ensuite le commandement de la katiba El-Arkam et est considéré comme un des proches lieutenants d'Abdelmalek Droukdel[1],[2],[3].

En mars 2012, il est condamné à mort par contumace par la justice algérienne pour un attentat dans la ville de Thénia[4]. En 2014, il est suspecté d'être responsable d'une embuscade ayant causé la mort de 16 soldats algériens le à Iboudraren[5].

Le , l'État islamique proclame en Irak le rétablissement du califat et appelle les autres groupes djihadistes à lui prêter allégeance. AQMI refuse la proposition dans un communiqué publié le et renouvelle son allégeance à Al-Qaïda. Abdelmalek Gouri s'oppose à cette décision, en juillet il quitte AQMI avec une trentaine de combattants, il fonde Jund al-Khilafah (Les Soldats du Califat) et prête allégeance à l'État islamique[6],[1].

La première action revendiquée par le groupe est la décapitation d'un touriste français, Hervé Gourdel, le [7].

Abdelmalek Gouri est tué par l'armée algérienne aux Issers le soir du , avec deux de ses hommes[8],[9],[3].

Références

  1. a b c et d Jeune Afrique : Algérie : Jund al-Khilafa, des "soldats" pas si inconnus, par Cherif Ouazani.
  2. Huffington Post Maghreb - Algérie : L'émir de "Jund El Khilafah" éliminé par l'armée algérienne
  3. a et b RFI : Abdelmalek Gouri abattu, un coup dur pour le jihadisme algérien
  4. Le Monde avec Reuters : Que sait-on du groupe qui a revendiqué l'assassinat d'un Français en Algérie ?
  5. La Tribune : Abdelmalek Gouri, le chef de la branche DAECH en Algérie, éliminé , par Hasna Yacoub.
  6. « Algérie : un nouveau groupe jihadiste aux commandes du rapt du Français », RFI, 23 septembre 2014.
  7. « EN DIRECT. L'otage français en Algérie a été décapité par ses ravisseurs », tempsreel.nouvelobs.com, 24 septembre 2014.
  8. RFI : Algérie: le responsable de la mort d’Hervé Gourdel aurait été tué
  9. Jeune Afrique : Algérie - Hervé Gourdel : trois terroristes abattus à l'est d'Alger
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