Ahmed Haroun (homme politique)
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Gouverneur du Kordofan septentrional | |
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Gouverneur du Kordofan méridional | |
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Ministre de l'Intérieur | |
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Ministre d'État aux Affaires humanitaires Gouvernement d'Union nationale (d) |
Naissance | Kordofan-Septentrional |
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Nom dans la langue maternelle | أحمد هارون ![]() |
Nationalité | Soudanaise |
Activité |
Parti politique | Congrès national ![]() |
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Condamné pour |
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Ahmed Mohammed Haroun, ou Ahmad Harun (en arabe : أحمد هارون), né en 1964 au Kordofan-Septentrional, est l'un des six Soudanais mis en accusation par la Cour pénale internationale dans le cadre de son enquête sur les crimes commis au Darfour. Haroun est recherché pour crime de guerre et crime contre l'humanité.
En dépit de la pression internationale sur le gouvernement soudanais, Haroun a été ministre d'État aux affaires humanitaires jusqu'en , date à laquelle il a été nommé gouverneur du Kordofan-Méridional.
En , il est nommé pour mener une enquête sur les violations des droits humains au Darfour, alors même qu'il est mis en accusation par la CPI[1].
Le , il devient président du parti Congrès national[2].
En janvier 2024, Les États-Unis offrent une récompense de 5 millions de dollars pour des informations menant à la capture d'Ahmed Haroun. Ahmed Haroun est présenté par le département d’État américain comme ayant recruté, financé et armé les sinistres miliciens Janjawid qui ont participé à des atrocités comme des meurtres, des viols, des actes de tortures, des déportations forcées et autres traitements inhumains pratiqués au Darfour dans les années 2000[3].
Enquête de la Cour pénale internationale
Haroun est présumé avoir recruté et armé les milices Janjawid et d'avoir incité des attaques contre les populations civiles.
Un mandat d'arrêt est délivré le par la Cour pénale internationale. Il est recherché pour vingt chefs de crime contre l'humanité et pour vingt-deux chefs de crimes de guerre[4],[5].
En mai 2021, Ahmed Haroun, exprime son souhait d'être transféré devant la CPI[6].
Le , le Conseil des ministres du Soudan annonce la remise prochaine d'Haroun, d'Abdel Rahim Mohamed Hussein et d'Omar el-Bechir à la CPI[7].
Notes et références
- ↑ Marc Fontrier, Le Darfour : Organisations internationales et crise régionale 2003-2008, L'Harmattan, , 310 p. (ISBN 978-2-296-09372-0), p. 172
- ↑ « Soudan: Omar el-Béchir cède sa place en tant que président du parti au pouvoir - RFI », sur RFI Afrique (consulté le )
- ↑ Radio France Internationale, « Afrique Soudan: Washington offre une prime pour l'arrestation d'un ex-haut responsable de régime Béchir », sur RFI (consulté le )
- ↑ Cour pénale internationale, « Demande d'arrestation », sur Cour pénale internationale, (consulté le )
- ↑ Marc Fontrier, Le Darfour : Organisations internationales et crise régionale 2003-2008, L'Harmattan, , 310 p. (ISBN 978-2-296-09372-0), p. 171
- ↑ RFI, « Soudan : un ancien responsable du régime el-Béchir souhaite être transféré devant la CPI », sur rfi.fr, (consulté le ).
- ↑ « Le Soudan va remettre Omar el-Béchir et d’anciens dirigeants recherchés à la CPI », Jeune Afrique et AFP,
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste
:
- Nationalencyklopedin
v · m Liste des individus ayant fait l'objet d’accusations par la Cour pénale internationale | |
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Ouganda (janvier 2004) |
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République démocratique du Congo (avril 2004) |
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République centrafricaine - situation I (décembre 2004) |
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Soudan / Darfour (mars 2005) |
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Kenya (mars 2010) |
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Côte d'Ivoire (octobre 2011) |
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Mali (juillet 2012) |
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Ukraine - situation II (mars 2022) |
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