Alfonsa de la Torre

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Alfonsa de la Torre
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Biographie
Naissance
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CuéllarVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
Cuéllar (Castille-et-León)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Ildefonsa Teodora de la Torre y RojasVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Alfonsa de la TorreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université complutense de Madrid
Collège des Orphelines (Cuéllar) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Poétesse, écrivaine, dramaturge, professeure d’universitéVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Autres informations
A travaillé pour
Mouvement
Genres artistiques
Dramaturgie, poésie, essaiVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Prix national de poésie (Espagne) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

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Alfonsa de la Torre, née à Cuéllar, en Castille, en 1915 et morte en 1993 dans la même ville, est une poétesse et dramaturge espagnole, membre de la Génération de 36.

Biographie

Famille et jeunesse

Ildefonsa Teodora de la Torre y Rojas, de son nom complet, naît le 4 avril à Cuéllar dans une famille de la noblesse ségovienne. Son père, Juan José de la Torre y Arocena est un médecin spécialiste en dermatologie. Son oncle, Mariano de la Torre Agero, a été maire de Ségovie. Sa mère, Laura de Rojas y Velázquez, provient d'une lignée aristocrate, qui descend des explorateurs Gabriel de Rojas et Diego Velázquez de Cuéllar, héritant de leur grande fortune[1].

Sa jeunesse se déroule à La Charca, la propriété familiale à l'architecture moderniste située près de Cuéllar[2].

Parcours scolaire et universitaire

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Elle fréquente le Colegio de la Divina Pastora, à Cuéllar, où elle forme une troupe de théâtre et apprend le flamenco. Elle passe son baccalauréat, plus tard, à Ségovie, au Colegio de San José, où elle a comme camarade Dionisio Ridruejo et Luis Felipe de Peñalosa[3].

Après Ségovie, elle continue ses études à Madrid, où elle entre dans un cursus de culture et langue italiennes et se spécialise dans ce champ de recherche[4].

Lorsque la guerre d'Espagne éclate, en 1936, elle est à Cuéllar. Elle y reste durant les premières années du conflit, jusqu'au jour où elle apprend la sortie du roman Nada, de Carmen Laforet, qui l'incite à rentrer à Madrid pour poursuivre ses études[5].

Elle décroche un diplôme en linguistique romane à l'Université Complutense de Madrid[6], où elle rencontre de futures personnalités, comme Carmen Conde, Josefina Romo Arregui et Diana Ramírez de Arellano. Parmi ses professeurs, on retrouve Dámaso Alonso, Pedro Salinas et Joaquín de Entrambasaguas[7].

Elle obtient son doctorat en 1944 avec mention spéciale avec une thèse sur l'œuvre de l'écrivaine d'Estrémadure Carolina Coronado[8].

Œuvre

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Son œuvre est caractérisée par un certain mysticisme mais surtout un grand féminisme, à contre-courant des usages européens sur le sujet, et très en avance sur son époque. Elle n'hésite pas à évoquer tous les thèmes de la réalité féminine, y compris hors des conventions de l'époque, comme le lesbianisme[9].

Plusieurs intellectuels contemporains ont loué son œuvre, tels Gerardo Diego et Gregorio Marañón[10].

Elle obtient le Prix National de Poésie en 1951 pour son œuvre Oratorio de San Bernardino[11].

Outre ses activités littéraires, elle est professeure d'université et chercheuse au Conseil Supérieur de Recherches Scientifiques (CSIC) ainsi que d'autres fondations et institutions espagnoles et internationales[12].

Postérité

En 2022, l'écrivaine Pepa Merlo l'inclut dans son anthologie, Con un traje de luna. Diálogo de voces femeninas de la primera mitad del siglo XX, aux côtés d'autres grandes personnalités féminines de l'époque, comme Mercedes Pinto, Ángela Figuera Aymerich et Anna Maria Martínez Sagi[13].

Références

  • (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Alfonsa de la Torre » (voir la liste des auteurs).
  1. (es) María Payeras Grau, « Escritoras en diálogo », Revista de Escritoras Ibéricas, vol. 5,‎ , p. 93–122 (ISSN 2340-9029, DOI 10.5944/rei.vol.5.2017.18629, lire en ligne, consulté le )
  2. (es) « Alfonsa de la Torre – Ayuntamiento de Cuéllar » (consulté le ).
  3. José Luis Molina Martínez, « LA COLA DE LA CALA: ALFONSA DE LA TORRE (3) », sur LA COLA DE LA CALA, (consulté le )
  4. (es) « Alfonsa de la Torre > Poemas del Alma », sur www.poemas-del-alma.com (consulté le )
  5. Unknown, « POETAS SIGLO XXI - ANTOLOGIA MUNDIAL + 20.000 POETAS: Editor: Fernando Sabido Sánchez #Poesía : ALFONSA DE LA TORRE [9.626] », sur POETAS SIGLO XXI - ANTOLOGIA MUNDIAL + 20.000 POETAS, (consulté le )
  6. « ➤ Alfonsa de la Torre - Biografía y curiosidades - Libreando Club », sur libreando.club.
  7. « BUCM :: Folio Complutense :: Biblioteca Complutense », sur webs.ucm.es (consulté le )
  8. Helena Establlier Pérez, « Lecturas de Carolina Coronado », Université d'Alicante
  9. Maria Payeras Grau, « Figuras femininas en la obra de Alfonsa de la Torre », Université des Baléares
  10. (es) Redacción, « Alfonsa de la Torre | El Adelantado de Segovia », sur www.eladelantado.com, (consulté le )
  11. (es) « Torremozas rescata a Alfonsina de la Torre, primera poeta premio Nacional », sur La Vanguardia, (consulté le )
  12. (es) « Alfonsa de la Torre », sur Babelio
  13. (es) « Pepa Merlo actualiza y ofrece en su libro ‘Con un traje de luna’ la más completa antología de mujeres poetas en torno a la Generación del 27 - Fundación José Manuel Lara », .

Liens externes

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