Ancien hôtel de ville de Blois

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L'ancien hôtel de ville de Blois se trouvait en bord de Loire avant 1940. Depuis, l'ancien palais épiscopal est devenu le nouvel hôtel de ville.

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Ancien hôtel de ville de Blois
Présentation
Type
Fondation
1459
Période
XVe siècle • XXe siècle
Rénovation
1779
Destruction
18 juin 1940
Commanditaire
Jehan de Saveuse
Usage
Hôtel de villeVoir et modifier les données sur Wikidata
État de conservation
Détruit
Localisation
Pays
Drapeau de la France France
Région
Centre-Val de Loire
Département
Loir-et-Cher
Commune
Blois
Quartier
Coordonnées
47° 35′ 12″ N, 1° 20′ 11″ E
Carte

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Ayant existé du XVe au XXe siècle, l'ancien hôtel de ville de Blois était un bâtiment important de la ville de Blois, au cœur de la France métropolitaine.

Histoire

L'emplacement a d'abord été acquis en 1459 par Jehan de Saveuse, alors écuyer du duc Charles d'Orléans[1], qui réside au château de Blois en sa qualité de comte de Blois. Ce noble, qui était aussi le gouverneur et bailli de Blois et dont la famille venait de Picardie, offrit généreusement la demeure aux habitants pour célébrer la messe du Saint-Esprit[Note 1] le premier lundi de chaque année en communion avec la chapelle Saint-Fiacre du pont Saint-Louis. Le pont médiéval et la chapelle ayant disparu en 1716, la cérémonie avait été transférée à l'église Saint-Martin-aux-Choux jusqu'en 1790, avant d'être définitivement abolies.

Le bâtiment comprenait une tour ancienne, qui a dès lors été progressivement aménagée, avec par exemple l'installation d'un nouveau portail ou la construction d'un grand escalier[1]. La façade originelle de l'hôtel de ville avait été construite au début du XVIe siècle grâce à des dons de Louis XII et Anne de Bretagne, et était par conséquent couverte de leurs emblèmes royaux[2].

En 1777, la municipalité du maire Jean-François de Paule de La Saussaye vote la rénovation de l'hôtel de ville vieillissant et confie les travaux à l'architecte à l'origine du projet, Charles Gendrier. L'édifice flambant neuf est inauguré deux ans plus tard, le [1].

Le , le bâtiment est bombardé par des avions nazis, au début de l'invasion allemande lors de la Seconde Guerre mondiale[3]. En ruines, les décombres ont été déblayés et les services municipaux transférés au palais épiscopal[4].

Notes et références

Notes

  1. Bergevin et Dupré précisent en note de bas de page que la messe du Saint-Esprit rendait hommage aux morts durant l'année précédente.

Références

  1. a b et c Louis-Catherine Bergevin et Alexandre Dupré, Histoire de Blois, Volume 1, Blois, Chez tous les libraires, , 679 p. (ISBN 978-1-160-10666-5, lire en ligne), partie II, chap. VIII (« Les édifices publics »), p. 484–490
  2. Cécile Bulté, « Emblématique royale dans les hôtels de ville du Val de Loire (1440-1510) », dans Hôtels de ville : Architecture publique à la Renaissance, Presses universitaires François-Rabelais, coll. « Renaissance », (ISBN 978-2-86906-540-6, lire en ligne), p. 189–205
  3. Ville de Blois, « En vidéo : Blois pendant la Seconde Guerre mondiale » Accès libre, sur blois.fr,
  4. Annie Cosperec, Blois, hôtel de ville, Dossier d’inventaire topographique, Inventaire général, , 1 p. (lire en ligne)
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