Carabe doré

Carabus auratus

Carabus auratus
Description de cette image, également commentée ci-après
Un « carabe doré »
(Carabus auratus).
Classification
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Hexapoda
Classe Insecta
Sous-classe Pterygota
Infra-classe Neoptera
Ordre Coleoptera
Sous-ordre Adephaga
Famille Carabidae
Sous-famille Carabinae
Genre Carabus
Sous-genre Carabus (Tachypus)

Espèce

Carabus auratus
Linnaeus, 1761

Le carabe doré (Carabus auratus), surnommé jardinière, est une espèce d'insectes coléoptères de la famille des Carabidae et de la sous-famille des Carabinae et qui se rencontre dans les régions centrale et occidentale de l'Europe.

Habitat

Les carabes dorés vivent dans les haies, sous les branchages et sous les pierres, en particulier sur les sols argileux et limoneux. À l'occasion, ils grimpent dans les arbres. On peut les trouver dans un rayon maximal de 70 mètres autour de leur "camp de base".

Les carabes dorés vivent environ deux ans et les populations de carabes mettent de 2 à 4 ans à se développer[réf. nécessaire].

Description

Cette espèce a une taille comprise entre 17 et 30 mm.

Ses élytres et son thorax sont verts avec des reflets métalliques. On distingue trois larges lignes saillantes sur chaque élytre.

Le carabe doré ne vole pas car ses ailes postérieures sont rudimentaires comme chez la plupart des Carabes. On le trouve dans les jardins, les cultures et en forêt.

Espèce printanière, du mois de mai à juillet. Les femelles pondent environ 50 œufs de 5 à 6 millimètres de long.

Régime alimentaire

Actif au cours de la journée, c'est un organisme auxiliaire en protection des cultures, ami du jardinier, car il consomme les parasites tels que limaces, escargots, carpocapse des pommes et des poires, les doryphores, les chrysomèles rayées du concombre mais également les vers de terre. Il saisit ses proies avec ses mandibules et leur applique une sécrétion digestive avant de les consommer.

Utilisation

Une étude conjointe entre l’INRA et le BBSRC (Biotechnology and Biological Sciences Research Council) au Royaume-Uni réalisée en 2011, conclut que la présence de carabes dans les champs cultivés serait un moyen de lutte biologique efficace contre les mauvaises herbes car certains carabes consomment des graines et en particulier, de mauvaises herbes. Une meilleure gestion des populations de ces coléoptères permettrait de diminuer l’usage d’intrants (herbicides) et préserverait ainsi la biodiversité[1]. Le carabe serait donc également un bon indicateur de la biodiversité des milieux[2].

Pour favoriser la présence de carabes, il est conseillé de laisser des bandes enherbées sans fauche tous les 70 m[3]. Les phacélies l'attireraient.

Littérature

« Un Carabe doré me crache son effluve méphitique tandis que disparaît comme un éclair son radieux arc-en-ciel. »

— J'avoue que j'ai vécu, Pablo Neruda, 1987

Galerie

  • Faces dorsale et ventrale du même individu
    Faces dorsale et ventrale du même individu
  • Carabe transportant un lombric
    Carabe transportant un lombric
  • Vue de trois-quarts d'un Carabus auratus
    Vue de trois-quarts d'un Carabus auratus

Références

  1. Des carabes contre les mauvaises herbes
  2. CARABES : auxiliaires des cultures, indicateurs de la Biodiversité d’un milieu
  3. Approche de l'agriculture de conservation à 5 min 02 s

Liens externes

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  • (en) Référence Fauna Europaea : Carabus (Tachypus) auratus Linnaeus, 1761 (consulté le )
  • (en) Référence BioLib : Carabus auratus Linnaeus, 1761
  • (en) Référence NCBI : Carabus auratus (taxons inclus)
  • (fr) Référence INPN : Carabus auratus Linnaeus, 1761 (TAXREF)
  • Avis sur les causes de leur raréfaction dans les jardins sur le site insectes-net.fr
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