Cristoforo della Rovere

Cristoforo della Rovere
Fonctions
Cardinal-prêtre (d)
Santi Vitale, Valeria, Gervasio e Protasio
-
Ausiàs Despuig
Domenico della Rovere
Archevêque de Tarentaise
Diocèse de Tarentaise
-
Thomas de Sur
Domenico della Rovere
Gouverneur
Château Saint-Ange
Biographie
Naissance
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Turin, Drapeau des États de Savoie États de Savoie
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 43 ans)
Rome,  États pontificaux
Activité
Famille
Della RovereVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Domenico della RovereVoir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

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Cristoforo della Rovere (en français Christophe de La Rovère), né le à Turin, au Piémont et mort à Rome, le , est un cardinal italien de l'Église catholique.

Biographie

Cristoforo della Rovere [1], à Turin. Il appartient à la famille piémontaise Della Rovere. Fils de Giovanni della Rovere (branche des seigneurs de Viconuovo, alias Vinovo) et de Anna del Pozzo, il a pour frère le futur cardinal Domenico della Rovere. Ils sont des parents du pape Sixte IV.

Cristoforo della Rovere étudie à l'université de Bologne. Le , il est nommé archevêque de Tarentaise[1],[2] et il est gouverneur du château Saint-Ange à Rome. Il ne fait son entrée que l'année suivante dans Moûtiers[2].

Il a le soutien de la régente du duché de Savoie, la duchesse Yolande de France[2].

La tradition ne retient de son épiscopat tarin qu'une hostilité à l'égard des Cordeliers[2].

Il est créé cardinal par le pape Sixte IV, au consistoire du [2].

Cristoforo della Rovere meurt le , à Rome[1],[2].

Pour lui succéder à la tête de l'archevêché, en 1479, les chanoines élisent Urbain de Chevron Villette, mais Rome impose pour lui succéder son frère, le cardinal Domenico della Rovere, qui ne visitera pas son archevêché[2],[3].

Références

  1. ↑ a b et c Notice sur catholic-hierarchy.org.
  2. ↑ a b c d e f et g Jacqueline Roubert, « La seigneurie des Archevêques Comtes de Tarentaise du Xe au XVIe siècle », Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, impr. Chatelain (Chambéry), no 6, tome 5,‎ , p. 123 (lire en ligne).
  3. ↑ Jean-Rémy Palanque, Histoire des diocèses de France : (Volume 13), Editions Beauchesne, (ISSN 0336-0539), p. 58.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Paul Bergeri, Histoire de Moûtiers. Capitale de la Tarentaise, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 503 p. (ISBN 978-2-84206-341-2, lire en ligne)
  • Marius Hudry, Histoire des communes savoyardes : Albertville et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 444 p. (ISBN 978-2-7171-0263-5).
  • Jacques Lovie, Histoire des diocèses de France : Chambéry, Tarentaise, Maurienne, vol. 11, Paris, Éditions Beauchesne, , 299 p. (ISSN 0336-0539). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Jacqueline Roubert, « La seigneurie des Archevêques Comtes de Tarentaise du Xe au XVIe siècle », Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, impr. Chatelain (Chambéry), no 6, tome 5,‎ , p. 235 (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

  • Ressources relatives à la religionVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Catholic Hierarchy
    • Cardinals of the Holy Roman Church
  • Ressource relative aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Sandrart.net
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
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