Daniel Anrig
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Commandant de la garde suisse pontificale | |
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- | |
Christoph Graf |
Naissance | ![]() Walenstadt ![]() |
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Nom dans la langue maternelle | Daniel Rudolf Anrig ![]() |
Nationalité | suisse ![]() |
Formation | Université de Fribourg (jusqu'en ) ![]() |
Activité | Officier ![]() |
A travaillé pour | Zermatt ( - ![]() |
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Arme | Garde suisse pontificale ![]() |
Grade militaire | Colonel ![]() |
Distinctions | Liste détaillée Commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand Ordre pro Merito Melitensi Commandeur de l'ordre de Saint-Sylvestre Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem ![]() |
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Daniel Rudolf Anrig né le à Walenstadt, est un militaire suisse. Il est le 34e commandant de la Garde suisse pontificale à partir du . Le pape François a décidé de mettre fin à ses fonctions le , à compter du [1],[2].
Biographie
Après avoir grandi et à Sargans, Daniel Anrig a d’abord servi comme hallebardier dans la Garde suisse pontificale de 1992 à 1994[3]. Puis il entre à l’Université de Fribourg, où il étudie le droit, et en sort diplômé en droit civil et droit canon en 1999[3]. En 2002, il devint chef de la police judiciaire du canton de Glaris, avant d’être nommé en , commandant de la Police cantonale. À ce titre, il a été en en partie responsable d'un raid controversé de la police dans un centre de réfugiés en 2003[4]. Il est nommé au poste de commandant de la garde par le pape Benoît XVI le [3] en remplacement de Elmar Theodor Mäder, et prend ses fonctions au mois de décembre suivant[5].
En , Daniel Anrig a déclaré à la veille de la prestation de serment de 32 nouveaux gardes suisses sur la chaîne de télévision privée Italia 1, ne pas être opposé au recrutement de femmes dans la garde : « Personnellement, je peux l'imaginer pour un jour ou l'autre »[6].
La localité valaisanne de Zermatt engage Daniel Anrig en novembre 2020 comme secrétaire communal avant de le licencier deux ans plus tard[7]. Il a été chef de la sécurité à la Fête fédérale de lutte et des jeux alpestres et administrateur d'une sécurité de sécurité[8].
Il est membre de l’AKV Alemannia de Fribourg, fraternité d’étudiants catholiques affiliée à la Société des étudiants suisses[4].
Distinctions
- Commandeur de l'ordre de Saint-Sylvestre
- Commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand
- Commandeur de l'ordre du Mérite de la République italienne
Références
- ↑ « Le pape François met fin au service du commandant de la Garde suisse Daniel Anrig », Cath.ch, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ (de) Nadine Jürgensen, « Der Papst nimmt Daniel Anrig in Schutz », Neue Zürcher Zeitung, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ a b et c (de) « Neuer Kommandant der Schweizergarde », Neue Zürcher Zeitung, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ a et b (de) Alexander Smoltczyk, « Die dunkle Vergangenheit des neuen Garde-Chefs », Spiegel, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ (de) « Vatikan: Neuer Kommandant der Schweizergarde », Radio Vatikan, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ « La Garde suisse pourrait s'ouvrir aux femmes », Le Matin, (lire en ligne [archive du ])
- ↑ Sven Ziegler, « L'ex-commandant de la garde suisse a disparu à Zermatt », Blick, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ (de) Corsin Zander, « Ex-Kommandant tritt aus Sicherheitsfirma aus », Tages-Anzeiger, , p. 19 (lire en ligne).
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