Daniel Anrig

Daniel Anrig
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Fonction
Commandant de la garde suisse pontificale
-
Christoph Graf
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (51 ans)
WalenstadtVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Daniel Rudolf AnrigVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
suisseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université de Fribourg (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
OfficierVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Zermatt ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Arme
Garde suisse pontificaleVoir et modifier les données sur Wikidata
Grade militaire
ColonelVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Blason

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Daniel Rudolf Anrig né le à Walenstadt, est un militaire suisse. Il est le 34e commandant de la Garde suisse pontificale à partir du . Le pape François a décidé de mettre fin à ses fonctions le , à compter du [1],[2].

Biographie

Après avoir grandi et à Sargans, Daniel Anrig a d’abord servi comme hallebardier dans la Garde suisse pontificale de 1992 à 1994[3]. Puis il entre à l’Université de Fribourg, où il étudie le droit, et en sort diplômé en droit civil et droit canon en 1999[3]. En 2002, il devint chef de la police judiciaire du canton de Glaris, avant d’être nommé en , commandant de la Police cantonale. À ce titre, il a été en en partie responsable d'un raid controversé de la police dans un centre de réfugiés en 2003[4]. Il est nommé au poste de commandant de la garde par le pape Benoît XVI le [3] en remplacement de Elmar Theodor Mäder, et prend ses fonctions au mois de décembre suivant[5].
En , Daniel Anrig a déclaré à la veille de la prestation de serment de 32 nouveaux gardes suisses sur la chaîne de télévision privée Italia 1, ne pas être opposé au recrutement de femmes dans la garde : « Personnellement, je peux l'imaginer pour un jour ou l'autre »[6].

La localité valaisanne de Zermatt engage Daniel Anrig en novembre 2020 comme secrétaire communal avant de le licencier deux ans plus tard[7]. Il a été chef de la sécurité à la Fête fédérale de lutte et des jeux alpestres et administrateur d'une sécurité de sécurité[8].

Il est membre de l’AKV Alemannia de Fribourg, fraternité d’étudiants catholiques affiliée à la Société des étudiants suisses[4].

Distinctions

Références

  1. « Le pape François met fin au service du commandant de la Garde suisse Daniel Anrig », Cath.ch,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (de) Nadine Jürgensen, « Der Papst nimmt Daniel Anrig in Schutz », Neue Zürcher Zeitung,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a b et c (de) « Neuer Kommandant der Schweizergarde », Neue Zürcher Zeitung,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a et b (de) Alexander Smoltczyk, « Die dunkle Vergangenheit des neuen Garde-Chefs », Spiegel,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (de) « Vatikan: Neuer Kommandant der Schweizergarde », Radio Vatikan,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « La Garde suisse pourrait s'ouvrir aux femmes », Le Matin,‎ (lire en ligne [archive du ])
  7. Sven Ziegler, « L'ex-commandant de la garde suisse a disparu à Zermatt », Blick,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. (de) Corsin Zander, « Ex-Kommandant tritt aus Sicherheitsfirma aus », Tages-Anzeiger,‎ , p. 19 (lire en ligne).
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