Eléni Lambíri

Eléni Lambíri
Eléni Lambíri en 1925.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
AthènesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Ελένη ΛαμπίρηVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Compositrice, professeure de musique, cheffe d'orchestreVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Geórgios Lambíris (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Andréas Laskarátos (en) (grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maître
Max RegerVoir et modifier les données sur Wikidata

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Eléni Lambíri (grec moderne : Ελένη Λαμπίρη ; ) est une compositrice et cheffe d'orchestre grecque.

Biographie

Eléni Lambíri est née le à Athènes, fille du compositeur Geórgios Lambíris[1] et petite-fille du poète Andréas Laskarátos (en). Elle étudie la composition avec Edoardo Sacredote au Conservatoire d'Athènes[1] (de 1907 à 1908). Elle est la première femme à étudier la composition au Conservatoire d'Athènes, c'est pourquoi elle est considérée comme la première femme compositrice grecque[1]. Par la suite, elle étudie la composition avec Max Reger et la direction d'orchestre avec Hans Scheidt au Conservatoire Royal de Leipzig (du 1er octobre 1908 au 27 juillet 1911)[1]. Elle est diplômée du Conservatoire Royal de Leipzig en 1911. En 1913, son opérette To apokriatiko oneiro (Un rêve dans le carnaval), texte de Grigórios Xenópoulos, est jouée au Panellinion Τheatre[2],[1].

Après avoir terminé ses études, elle travaille à Milan comme cheffe d'orchestre[1]. Le 15 janvier 1915, elle enregistre les droits d'auteur de l'opérette Isolma[3],[1] au registre régional de Milan (numéro de registre 64794). Isolma est une opérette en trois actes entièrement composée et écrite par Eléni Lambíri. Cette opérette a été enregistrée en 1958 avec Totis Karalivanos à la direction d'orchestre et Spiros Kapsaskis comme chef de chœur[4]. Vers 1925, elle retourne à Patras, en Grèce, où elle devient directrice du conservatoire jusqu'en 1953[1]. En même temps, elle est critique musicale pour le journal local de Patras, Neologos Patron.

Elle meurt à l'hôpital municipal d'Athènes le 30 mars 1960[5].

Œuvres

  • To apokriatiko oneiro, 1913, opérette[6],[1]
  • Isolma, 1915, opérette[6],[1]
  • Ballade pour soprano et piano, 1933, (aujourd'hui perdue)
  • Quatuor à cordes en la majeur[2],[1]
  • Serenata pour violon, alto et flûte[2]
  • Symphonie pour grand orchestre en si mineur[2],[1]
  • Iratzi N, opéra, livret de L.Orsini[2]

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Eleni Lambiri » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c d e f g h i j k et l (en) Mary Frech McVicker, Women Opera Composers : Biographies from the 1500s to the 21st Century, McFarland & Company, , 274 p. (ISBN 978-0-7864-9513-9, BNF 45080545), p. 95Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. a b c d et e Ta Nea Kefallinias kai Ithakis; 3/9/1960; numéro 172
  3. (it)Gazzetta Ufficiale del Regno d`Italia; numéro 198 du 10/08/1915, page 4765
  4. (el) [vidéo] Χορωδιακό από την οπερέτα « Ισόλμα » sur YouTube
  5. (en) Rhian Samuel et Julie Anne Sadie, The Norton/Grove dictionary of women composers, W. W. Norton & Company, , 548 p. (ISBN 978-0-393-03487-5, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata
  6. a et b (el)Nea Estia vol. 697 pages 1018-1019 http://www.ekebi.gr/magazines/ShowImage.asp?file=87897&code=6734

Liens externes

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