Famille Etignard de La Faulotte

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Famille Etignard de La Faulotte
Blasonnement D'azur à un chevron d'or accompagné d'un croissant d'argent sommé d'une tige de trois roses de même.
Branches Etignard de La Faulotte, Etignard de Corcy
Période XVe siècle - XXe siècle
Famille éteinte
Pays ou province d’origine Nivernais
Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Demeures château de la Faulotte
château de Coulon
château du Bréau
château de Bois-Himont
château de Bellozanne
hôtel La Faulotte
Charges Marchands, conseiller-secrétaire du roi, auditeurs au Conseil d'Etat, conseiller à la cour de cassation, diplomate, maires, conseiller municipal de Paris
Fonctions militaires Officiers
Récompenses civiles ordre de la Légion d'honneur
ordre des Palmes académiques
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La famille Etignard de La Faulotte[a], olim Etignard, est une ancienne famille de la bourgeoisie[b] française originaire de Château-Chinon dans le département de la Nièvre. Elle s'est éteinte au XXe siècle.

Famille d'origine protestante dite de noblesse inachevée[2],[3], ayant fait fortune dans le négoce et la banque avant de se tourner vers la haute fonction publique et le service de l'État, elle incarne, par sa trajectoire sociale, ses alliances, sa sociabilité et ses modes de vie, un exemple intéressant de la recomposition des élites parisiennes ainsi que de l'identité aristocratique au XIXe siècle[4].

Histoire

Plan des terrains à vendre appartenant à M. de La Faulotte, à côté de l'église de la Madeleine (1823).

Chaix d'Est-Ange indique que cette famille appartenait, au XVIIe siècle, à la haute bourgeoisie protestante de la ville de Château-Chinon. Elle vint au siècle suivant, dès 1714, s'établir à Paris où elle acquit une fortune considérable dans le commerce des bois[5],[6]. L. Bergeron évoque ainsi le chiffre de 50 à 60 000 F. de rente foncière annuelle pour Claude de La Faulotte de Neuilly (1756-1811), résultant de sa possession de grands biens fonciers dont un chantier de bois près de la Madeleine (cf. plan), l'ensemble de son patrimoine étant estimé, à sa mort en 1811, à 900 000 F.[7]. Cette solide assise économique lui permettra de devenir propriétaire du domaine de Vermenoux, près de Château-Chinon, acheté dès 1783 à Girardot de Chandauphin[7].

La Révolution française et, avec elle, l'abolition de la noblesse (par le décret du 19 juin 1790[8]) et la suppression des offices de secrétaires du roi de la grande et des petites chancelleries le 27 avril 1791 viennent stopper le processus d'agrégation au Second Ordre de la famille de La Faulotte débuté avec l'obtention, en 1785, de la charge de conseiller-secrétaire du roi par le père de ce premier Claude, également appelé Claude de La Faulotte (1718-1809)[9].

L'ascension sociale de la famille ne s'en poursuit pas moins, au XIXe, avec l'accession de plusieurs de ses membres à de hautes fonctions publiques (conseiller à la cour de cassation, auditeurs au Conseil d'Etat, etc.) et des alliances formées avec plusieurs familles de la noblesse. En 1834, la fille de Claude de La Faulotte de Neuilly (1756-1811), Blanche, épouse Charles Le Peletier d'Aunay (1803-1868)[10]. Deux des trois fils d'Ernest de La Faulotte (1819-1872) se marient, l'un avec la fille du comte Martin du Nord en 1875 puis, au décès de celle-ci, avec une Saint-Phalle, le second, Henri (1851-1928), avec la fille du vicomte Eugène Pajol[11], lui-même rejeton d'une grande famille de l'Empire - il était le fils du général comte Pajol et le petit-fils du maréchal Oudinot -, marié à une descendante du maréchal Mortier et très proche de l'Empereur Napoléon III dont il fut l'aide de camp[12]. La pratique du mariage avec des familles de l'Empire se maintient à la génération suivante par celui de la fille unique d'Henri de La Faulotte, Hélène, avec un Davout en 1902[13], alliance dont Charles Bocher (1816-1908) observait, dans ses mémoires, qu'elle réunissait « sous un même nom, trois familles de l'Empire »[14]: celles du duc d'Auerstaedt, du duc de Trévise et du duc de Reggio.

Le mariage, en 1908, du dernier porteur du nom masculin, Alexandre de La Faulotte (1876-1957) avec Elizabeth O'Connor[15] (dont la mère était une Ganay) est rapporté dans la presse de l'époque avec un luxe de détails où fleurissent les grands noms, témoignant ainsi de l'ampleur du réseau de relations de la famille et de la visibilité mondaine dont elle jouissait au début du XXe[16],[17].

Le Cercle de la rue Royale, de James Tissot (1866). Les La Faulotte furent membres de plusieurs grands cercles parisiens[18],[19],[20].

Liens de filiation entre les personnalités

La lecture des actes de l'état civil (naissances, mariages, décès) depuis le XVIIIe siècle permettent d'établir les liens suivants de filiation :

  • Claude Etignard de La Faulotte (1718-1809), marchand de bois à Paris, conseiller-secrétaire du Roi (1785) en la chancellerie près le parlement de Grenoble[9], maire perpétuel de Château-Chinon en 1786[21]. Le à Paris, il épouse Elisabeth Wyriot.
    • Jacques Etignard de La Faulotte (1746-1809), conseiller du roi, lieutenant en l'élection de Chateau-Chinon. En 1777, il épouse Suzanne Marie Roger de La Baume.
      • Jacques Claude Etignard de La Faulotte (1781- ) épouse Émilie Le Mire en 1808.
        • Jacques-Léon Etignard de La Faulotte (1809-1887), chef de cabinet du garde des sceaux (1851)[22], conseiller à la chambre pénale de la Cour de cassation (1876)[23], officier de la Légion d'honneur (1876), officier d'académie[24].
      • Anne Elisabeth Suzanne Etignard de la Faulotte (1784-1826).
      • Claude Louis Etignard de la Faulotte (1786-1852), officier de la Légion d'Honneur, marchand de bois. Le à Paris, il épouse Germaine Bacot.
        • Ernest Etignard de La Faulotte (1819-1872), auditeur au Conseil d'Etat (1846)[25], collectionneur d'art[26],[27]. Il épouse Marie Etignard de La Faulotte.
          • Louis Etignard de La Faulotte (1847-1906), auditeur au Conseil d'État (démissionnaire en 1879[28]), maire de Bruyères-le-Chatel (Essonne), administrateur de sociétés[29].
          • Henri Etignard de La Faulotte (1851-1928), secrétaire d'ambassade[13], conseiller dans le cabinet du marquis de Banneville en 1877[30], membre du Jockey-Club[18], maire de Brémontier-Merval (1881-1927)[31]. Le à Paris, il épouse Marie Malvina Françoise Amandine Pajol.
            • Hélène Etignard de La Faulotte (1880-1946), épouse à Paris le Louis Nicolas Marie Bernard d'Avout d'Auerstaedt (1877-1958), duc d'Auerstaedt[13]. De ce mariage, sont nés 14 enfants entre 1903 et 1923.
      • Alexandre Jacques Etignard de La Faulotte (1789-1844), négociant, chef de bataillon dans la garde nationale, conseiller général de la Seine, conseiller municipal de Paris (1834)[32], chevalier de la Légion d'honneur.
    • Claude Etignard de La Faulotte de Neuilly (1756-1811), marchand de bois, actionnaire de la Banque de France[7],[33].
  • Anne Elisabeth Suzanne Etignard de la Faulotte (1784-1826).
    Anne Elisabeth Suzanne Etignard de la Faulotte (1784-1826).
  • Lucie Jeanne Etignard de La Faulotte (1837-1907).
    Lucie Jeanne Etignard de La Faulotte (1837-1907).
  • Henri Etignard de la Faulotte (1851-1928).
    Henri Etignard de la Faulotte (1851-1928).
  • Hélène Etignard de La Faulotte (1880-1946), épouse du duc d'Auerstaedt.
    Hélène Etignard de La Faulotte (1880-1946), épouse du duc d'Auerstaedt.

Propriétés

La famille Etignard de La Faulotte a possédé plusieurs châteaux :

et l'hôtel La Faulotte à Châtenay-Malabry[35].

  • Villa Masséna : frise de la grande galerie peinte par Fragonard pour le château de La Faulotte.
    Villa Masséna : frise de la grande galerie peinte par Fragonard pour le château de La Faulotte.
  • L'intérieur du château du Bréau en 1911, par Walter Gay.
    L'intérieur du château du Bréau en 1911, par Walter Gay.
  • L'hôtel La Faulotte à Châtenay-Malabry.
    L'hôtel La Faulotte à Châtenay-Malabry.
  • Le Château de Bois-Himont.
    Le Château de Bois-Himont.

Alliances

Les principales alliances de la famille Etignard de La Faulotte furent : Anisson du Perron[36], d'Avout d'Auerstaedt, Bacot, Blouin du Bouchet, Brunet d'Evry, de Cools, Dimier de La Brunetière, Le Peletier d'Aunay, Martin du Nord, de Monti, Pajol, de Romans, Rodrigues-Henriques, de Saint-Phalle, etc.

Bibliographie

Ouvrages généraux

  • Christophe Charle, « Noblesse et élites en France au début du XXe siècle », in Les noblesses européennes au XIXe siècle. Actes du colloque de Rome, 21-23 novembre 1985. Rome : École Française de Rome, 1988. pp. 407-433. (Publications de l'École française de Rome, 107).
  • Éric Mension-Rigau, Enquête sur la noblesse : la permanence aristocratique, Paris, Perrin, 2019, 393 p.
  • Éric Mension-Rigau, Aristocrates et grands bourgeois. Éducation, traditions, valeurs (version allégée de la thèse), éditions Plon, 1994, 515 p. ; rééd. Pluriel-Hachette 1996 ; rééd. éditions Perrin, 1997, rééd. Tempus 2007.
  • Éric Mension-Rigau, Singulière noblesse : l'héritage nobiliaire dans la France contemporaine, Paris, Fayard, 2015, 377 p.

Ouvrages à caractère de sources

Sources primaires (documents issus de la famille)

  • Charles Bocher, Mémoires de Charles Bocher (1816-1907), précédés des Souvenirs de famille (1760-1816), tome Ier, Paris, Flammarion, 1907-1909, [lire en ligne], p. 25, 60 et 119, 436 p.
  • Malvina de Lafaulotte, Souvenirs et vérités, Paris, Plon, Nourrit et Cie, 1884, [lire en ligne].

Autres sources

  • Louis Bergeron, Banquiers, négociants et manufacturiers parisiens du Directoire à l'Empire, De Gruyter, 2020, [lire en ligne], p. 25, 60 et 119, 436 p.
  • Edmond Bonnaffé, Les propos de Valentin, Paris, J. Rouam éditeur, 1886, 110 p.
  • André Borel d'Hauterive, Annuaire des pairies et des maisons souveraines de l'Europe : Principales alliances 1878-1879, Paris, Dentu - Sauton, 1880, 411 p.
  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. Fab-Fei., Evreux, 1921, [lire en ligne], p. 468 et suivantes, 495 p.
  • Adrien Chévrier, Un nouveau code pénal, Paris, Marchal, Brillard et cie, 1884, 64 p.
  • Anne Dugast, « Le chantier de bois de la Madeleine », in Autour de la Madeleine : art, littérature et société (coll.), dir. Béatrice de Andia, Paris, Action artistique de la ville de Paris, 2005, p. 79, 237 p.
  • Paul Eudel, L'hôtel Drouot et la curiosité en 1885-1886, Paris, Charpentier et cie, 1887, 466 p.
  • Amédée Jullien, La Nièvre à travers le passé, Nevers, 1883, 318 p.
  • Auguste de La Force, La fin de la douceur de vivre : Souvenirs (1878-1914), Paris, Plon, 1961, 258 p.
  • Théophile de Lamathière, Panthéon de la Légion d'honneur, Paris, Dentu, 1875-1911, [lire en ligne], p. 230, 528 p.
  • Charles Mannheim, Objets d'art de curiosité et d'ameublement, tapisseries, tableaux : résumé du catalogue, collection de Lafaulotte, Paris, 1886, [lire en ligne], 52 p.
  • Xavier Mauduit, Le Ministère du faste : la Maison de l'empereur Napoléon III, Paris, Fayard, 2018, 456 p.
  • Pierre Molkhou, Brémontier-Merval : un archipel de lumières, Brémontier-Merval, 2013, 36 p.
  • Jean d'Ormesson, Qu'ai-je donc fait ?, Paris, Robert Laffont, 2008, 367 p.
  • Pauline de Broglie (épouse de Jean de Pange), « Comment j'ai vu 1900 » in Revue des deux mondes (1829-1971), 1962, p. 329-341.
  • Marie-Hélène Simonin, L'approvisionnement de Paris en bois de la Régence à la Révolution (1715-1789) - Thèse pour le Doctorat ès sciences économiques, FeniXX réédition numérique, [lire en ligne], p. 180, 200, 207, 259, 263, 269, 306, 310, 315, 320, 394 p.
  • Georges Richard de Soultrait, « Etignard de La Faulotte », in Armorial historique et archéologique du Nivernais, tome Ier, Nevers, Michaut, 1879, [lire en ligne], p. 266-267, 282 p.
  • Luc-Normand Tellier , Face aux Colbert : les Le Tellier, Vauban, Turgot... et l'avènement du libéralisme, Québec, Presses de l'Université du Québec, 1987, [présentation en ligne], 816 p.
  • Joseph Valynseele, Les maréchaux du Premier Empire, leur famille et leur descendance, Paris, 1957, [lire en ligne], p. 167, 360 p.
  • Adolphe de Villenaut, Nobiliaire de Nivernois. Familles de gentilshommes fixées en Nivernois et y étant en possession de la noblesse avant 1560, avec notices nivernaises de leurs alliances, volume 2, Nevers, G. Vallière, 1900, [lire en ligne], p. 614-615, 674 p.

Notes et références

Notes

  1. Le nom « Etignard » commence par un « E » non accentué, orthographe utilisée dans tous les actes d'état civil. Il convient donc de conserver cette orthographe
  2. La particule « de » n'est pas une marque de noblesse en France[1]

Références

  1. Éric Mension-Rigau, Enquête sur la noblesse : la permanence aristocratique, Paris, Perrin, 2019, p. 42 et suivantes, 393 p.
  2. Un de ses membres détenait le , jour de l'abolition de la noblesse et des titres, une « charge donnant la noblesse transmissible ».
  3. Éric Mension-Rigau, Enquête sur la noblesse : la permanence aristocratique, Paris, Perrin, 2019, p. 66, 393 p.
  4. Voir, à ce sujet, les ouvrages généraux cités dans la bibliographie.
  5. Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. Fab-Fei., Evreux, , 495 p. (lire en ligne), p. 468 et s
  6. Marie-Hélène Simonin, L'approvisionnement de Paris en bois de la Régence à la Révolution (1715-1789) - Thèse pour le Doctorat ès sciences économiques, FeniXX réédition numérique, , 394 p. (lire en ligne), p. 315
  7. a b et c Louis Bergeron, Banquiers, négociants et manufacturiers parisiens du Directoire à l’Empire, De Gruyter, , 436 p. (ISBN 9783112314579, lire en ligne), pp. 25, 60 et 119 :

    « Les années napoléoniennes révèlent la carrière d'un autre marchand de bois du Nivernais : Claude Etignard de Lafaulotte de Neully (sic), propriétaire d'un chantier de bois près de la Madeleine, d'une maison et d'un terrain rue Basse du Rempart, dans le grand quartier du négoce et de la banque. A sa mort, en 1811, il laisse une fortune immobilière de près de 900 000 F, à Paris, et autour de Moulins-Engilbert (ces derniers biens, d'un revenu annuel de 20 000 F). Gros actionnaire de la banque de France, ami de Perregaux, Lafaulotte, sans avoir édifié une seconde banque Girardot, n'en avait pas moins réussi une belle ascension sociale. »

  8. « Décret portant abolition de la noblesse, de la livrée et les qualifications honorifiques, lors de la séance du 19 juin 1790 », sur www.persee.fr, (consulté le )
  9. a et b Journal de Paris, Paris, , 750 p. (lire en ligne), p. 629
  10. Tellier (Luc-Normand), Face aux Colbert : les Le Tellier, Vauban, Turgot... et l'avènement du libéralisme, Québec, Presses de l'Université du Québec, , 805 p. (lire en ligne), p. 758
  11. Borel d'Hauterive, Annuaire de la pairie et des maisons souveraines de l'Europe : Principales alliances 1878-1879, Paris, Dentu - Sauton, , 411 p. (lire en ligne), p. 233
  12. Mauduit (Xavier), Le ministère du faste : la maison de l'Empereur Napoléon III, Paris, Fayard, (lire en ligne)
  13. a b et c Valynseele (Joseph), Les maréchaux du Premier Empire, leur famille et leur descendance, Paris, , 360 p. (lire en ligne), p. 167
  14. Charles Bocher, Mémoires de Charles Bocher (1816-1907), précédés des Souvenirs de famille (1760-1816), tome Ier, Paris, Flammarion, 1907-1909, 542 p. (lire en ligne), p. 181
  15. Duc de La Force, La fin de la douceur de vivre : Souvenirs (1878-1914), Paris, Plon, , 258 p., p. 46
  16. Les obsèques du père d'Alexandre, en 1906, avaient aussi été célébrées au milieu d'une foule considérable. Cf. Le Figaro, 7 novembre 1906, p. 2.
  17. Voir, Le Figaro, 22 juillet 1908 : « On a célébré, avant-hier, à Saint-Pierre de Chaillot, le mariage de Mlle Elisabeth O'Connor, fille de M. et de Mme Arthur O'Connor née Ganay, avec M. Alexandre de Lafaulotte, beau-fils de Mme Louis Lafaulotte, née Saint-Phalle. La charmante fiancée fut conduite à l'autel par son oncle, le marquis de Ganay; le fiancé donnait le bras à sa mère. Venaient ensuite : Comte F. de La Tour du Pin et Mme O'Connor, comte Gabriel d'Evry et comtesse Martin du Nord, prince d'Héaih et marquise de Ganay née Ridgway, M. Henri de Lafaulotte et comtesse G. d'Evry, comte André de Ganay et comtesse F. de La Tour du Pin, comte Martin du Nord et Mlle, M. de Lafaulotte, M. Henry Ridgway et princesse d'Hénin, comte de Montjou et vicomtesse Martin du Nord, comte Charles de Ganay et marquise de Ganay, vicomte Martin du Nord et duchesse d'Auerstadt, M. Hubert de Ganay et comtesse, André de Ganay, duc d'Auerstaedt et Mlle de La Devansay, M. Jacques de Ganay et comtesse, Gérard de Ganay, M. Bernard de Ganay et Mlle Martin du Nord, comte de Sambuy et marquise douairière de Ganay, M. P. du Breuil de Saint-Germain et Mme Ridgway. Les témoins étaient, pour la mariée : la princesse d'Hénin, sa tante, et le comte François de La Tour du Pin-Chambly, son beau-frère pour le marié le comte Martin du Nord et M. Henri de Lafaulotte, ses oncles. Au retour de l'église, la marquise de Ganay née Ridgway, grand-mère de la mariée, a donné une réception dans son hôtel de la rue Pierre-Charron. Très admirée, l'exposition des cadeaux. Dans la corbeille bague émeraude et rubis, bague saphir, collier de diamants anciens, diadème et pendentif diamants, éventails anciens ; cachet aux armes, manteau et manchon loutre, étole et manchon zibeline, manteau garni de chinchilla, dentelles, robes en pièces, etc. Parmi les donateurs : M. et Mme O'Connor, collier de perles et nœud diamants, marquise de Ganay née Ridgway, collier et pendentif saphirs et diamants ; comtesse Martin du Nord, nœud diamants et mobilier complet de chambre ; Mme de Lafaulotte, devant de corsage saphirs et diamants; comte et comtesse de La Tour du Pin, pendule ancienne Louis XVI ; comte et comtesse G. d'Evry, chaise longue Louis XVI ; prince et princesse d'Hénin, garniiture de toilette argent et table à coiffer Empire ; marquis et marquise de Ganay, table-bureau ancien ; comte et comtesse A. de Ganay, boucle de ceinture en perles comte et comtesse Gérard de Ganay, thé argent ; M. et Mme Ridgway, table Empire M. H. de Lafaulotte, piano ; duc et duchesse d'Auerstaedt, flambeaux Empire ; marquise douairière de Ganay, éventail plumes d'autruche ; comte et comtesse du Sambuy, bracelet or et saphirs ; comtesse Edmond de Pourtalès, potiche Chine; M. et Mme du Breuil de Saint-Germain, thé argent ; M. et Mme J. de Lafaulotte table à jeu ; duc et duchesse de La Trémoïlle, montre émail ; marquis et marquise de L'Aigle, éventail ancien ; Mme Schneider, broche barrette ; duc et duchesse de Guiche, pots à crème saxe ; marquis et marquise de Breteuil, lampe -chine; baron et baronne Hottinguer, table ; comte et comtesse Louis de Montosquiou, potiche saxe ; comtesse de Messey, boucle ancienne ; Mme Frank Lawrance, surtout, glace et argent ; comte Martin du Nord, bibliothèque ; Mlle de Ganay, table porte-livre ; M. Guillaume de Ganay, table ; comte et comtesse Jean de Castellane, éventail ancien ; princesse de Ligne, éventail ancien ; prince et princesse de Tonnay-Charente, flacon à sels ; MM. H. J. et B. de Ganay, huilier ancien ; comte et comtesse Melchior de Polignac, encrier sèvres ; comte et comtesse Jacques de Bryas, cinq potiches chine ; baronne G. d'Adelsward, vase monture bronze; comte et comtesse Ed. de La Rochefoucauld, flambeaux anciens ; comte et comtesse Hubert de Pourtalès, sac avec garniture vermeil ; comtesse Jacques de Ganay, surtout de table ; M. et Mme de Fraville, chaîne sautoir ; duc et duchesse de La Force, classeur en bronze ; marquis et marquise de La Ferronnays, confiturier argent ; prince et princesse d'Arenberg, table porte-gâteaux ; baron et baronne de Bussierre, broche diamants. Parmi les autres donateurs : Princesse de Poix, baronne Alphonse de Rothschild, comtes et comtesses G. Vitali, de L'Aigle, R et F. de Pange, J. de Nicolay, Paul de Quinsonas, de La Tour du Pin-Verclause, Gabriel de Castries, Gabriel de Mun, Ed. de Fitz-James, Gaston de Montesquiou, H. d'Andigné, Louis de Ségur, de Bérulle, Le Marois, Louis de Bernis, Louis de Clermont-Tonnerre, A. de Montaigu, A. de Ferrières, J. de Segonzac, de La Rochecantin, Frédéric Pillet-Will, Amédée d'Harcourt, de Goullard d'Arsay, F. de Maillé, Henri de Ganay, Philippe d'Alsace, Arthur de Vogüé, W. d'Ursel, MM. et Mmes des Glajeux, Trubert, Maurice Hottinguer, de Saulty, Edouard Noetzlin, Pécoul, Henri Hottinguer, Mme Sommier, vicomtes et vicomtesses de La Tour du Pin-La Carce, de La Redorte, de Gaigneron, de Chavagnac, A. d'Hendecourt, Mmes Maurice Bischoffsheim, du Plessis, de Miribel, Rolland-Gosselin, de Blic, de Wendel, Em. Bocher, marquis de Virieu, de La Tour du Pin, MM. de Kerjégu, G. Schlumberger, James Hennessy, ducs et duchesses d'Estissac, de Trévise, de Broglie, marquis et marquises de Lesegne, de Segur, de Juigné, de Brantes, de Rochechouart, de Maussabré, d'Albuféra, comtes Florian de Kergorlay, Henri Costa de Beauregard, Charles de Ganay, de Boisgelin, Jacques de Pourtalès, A. de Gontaut-Biron, R. de Clermont-Tonnerre, barons et baronnes de Berckheim, R. de Watteville, de Rothschild, J. de Neufville, duchesse de Broglie, prince et princesse A. de Broglie, comtesses de Cossé, d'Olliamson, J. Murat, vicomtesse de La Rochefoucauld, général de Brunetière, Mgr O'Connor, baronne F. Seillière, etc. ; Mlles de Virieu, Marie de Lafaulotte, de Pourtalès, de Chaponay, Costa de Beauregard, de Lafaulotte, de Boisgelin, de La Rochefoucauld, Hély d'Oissel, de La Davansay, Lejeune, Benedetti, Hérelle, de Bethmann, Kennedy, du Lau, d'Haussonville, d'Esterno, de Gouvion Saint-Cyr, de Bonvouloir, Rolland-Gossolin, de Colbert, de Bassano, etc. »
  18. a et b Tully (baron de), Annuaire des grands cercles : Cercle de l'Union, Jockey-Club, Cercle agricole, Cercle de la rue Royale, Cercle des chemins de fer, Cercle de l'Union artistique, Sporting-Club, Paris, , 544 p. (lire en ligne), p. 50
  19. « L'Illustration », sur www.google.fr/books, (consulté le )
  20. Voir aussi l'Annuaire du cercle des chemins de fer du 1er janvier 1865, lire en ligne.
  21. Jullien (Amédée), La Nièvre à travers le passé, Nevers, , 318 p. (lire en ligne), p. 199
  22. Cf. Arrêté du 16 novembre 1851, cité dans le journal « La Province », lire en ligne.
  23. Chévrier, Un nouveau code pénal, Paris, Marchal, Brillard et cie, , 64 p. (lire en ligne), p. 47 et 48
  24. de Lamathière (Théophile), Panthéon de la Légion d'honneur, Paris, Dentu, 1875-1911, 528 p. (lire en ligne), p. 230
  25. Regnault, Histoire du Conseil d'Etat depuis l'origine jusqu'à ce jour, Paris, Vaton, , 512 p. (lire en ligne), p. 499
  26. Eudel (Paul), L'Hôtel Drouot et la curiosité en 1885-1886, Paris, Charpentier et cie, , 466 p. (lire en ligne), p. 282 et s.
  27. Bonnaffé (Edmond), Les propos de Valentin, Paris, J. Rouam éditeur, , 110 p. (lire en ligne), p. 80
  28. Wright (Vincent), « L'épuration du Conseil d'Etat en 1879 », Revue d'histoire moderne & contemporaine, vol. 19, no 4,‎ , pp. 621-653 (lire en ligne)
  29. « Le Figaro », sur gallica, (consulté le )
  30. de Semallé (Robert, Cte), Quatre ans à Pékin, Paris, Librairie Gabriel Enault, , 271 p. (lire en ligne), p. 7
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  36. Lefèvre d'Ormesson (Jean), Qu'ai-je donc fait ?, Paris, Robert Laffont, , 367 p.
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