Frédéric Ancillon

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Frédéric Ancillon
Portrait de F. Ancillon par Friedrich Jentzen, d'après un dessin de Franz Krüger.
Fonction
Historiographe de l'État prussien (d)
à partir de
Biographie
Naissance
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BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière français de BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Friedrich AncillonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean-Pierre Frédéric AncillonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
prussienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Père
Autres informations
Membre de
Distinction
Vue de la sépulture.

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Johann Peter Friedrich Ancillon (, Berlin-, Berlin[1]) est un écrivain et homme d'État prussien.

Biographie

Fils de Louis-Frédéric Ancillon, pasteur de l'Église française réformée de Berlin, arrière-petit-fils de Charles Ancillon et arrière-arrière-petit-fils de David Ancillon qui fit partie de l’émigration messine à Berlin à la suite de la révocation de l'édit de Nantes, il était lui-même destiné à l'Église. Ayant attiré par un de ses sermons l'attention du prince Henri de Prusse, il fut nommé, grâce à l'intermédiaire de ce prince, professeur d'histoire à l’Académie militaire de Berlin en 1791, et devint peu après pasteur de l'église française de Berlin.

Tombe à Berlin.

Il publia en 1803 un Tableau des révolutions du système politique de l'Europe, qui lui fit prendre rang parmi les historiens les plus considérés de l'époque, et qui le fit entrer à l'Académie de Berlin.

Il fut chargé en 1806 par Frédéric-Guillaume III de l'éducation du prince royal Frédéric-Guillaume. Ayant été nommé ensuite conseiller de l'instruction publique, il devint en 1831 ministre des affaires étrangères, et ne tarda pas à exercer une grande influence.

Autant attiré par la philosophie que par l'histoire et la politique, Ancillon a écrit plusieurs ouvrages réputés dans lesquels il juge les écoles philosophiques d'Allemagne. Ses Mélanges de littérature et de philosophie, publiés à différentes époques, ont été réunis sous le titre d'Essais de philosophie, de politique, et de littérature (Paris, 1832).

Il est enterré au cimetière français de Berlin.

Notes

  1. ↑ D’après Fritz Hartung, Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 1, Berlin, Duncker & Humblot, , 780 p. (ISBN 978-3-428-00182-8 et 3-428-00182-6, lire en ligne), « Ancillon, Johann Peter Friedrich », p. 264 et suiv..

Bibliographie

  • Franz Burkei: Friedrich Ancillon – Ein Weg in die Reaktion? Anmerkungen zu Person und Werk, in: Franz Burkei, Dirk-Meints Polter (Hrsg.): Rechtsfragen im Spektrum des Öffentlichen. Mainzer Festschrift für Hubert Armbruster (de), Berlin 1976, S. 97–116.
  • (de) Jacob Caro, « Ancillon, Johann Peter Friedrich », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 1, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 420-424
  • Paul Haake: Johann Peter Friedrich Ancillon und Kronprinz Friedrich Wilhelm IV. von Preußen. (Historische Bibliothek, Bd. 42). München 1920.
  • (de) Fritz Hartung, « Ancillon, Johann Peter Friedrich », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 1, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 264–265 (original numérisé).
  • Niels Hegewisch: Die Staatsphilosophie von Johann Peter Friedrich Ancillon. Marburg 2010.
  • Reinhart Koselleck: Staat und Gesellschaft in Preußen 1815-1848. In: Werner Conze (Hrsg.): Staat und Gesellschaft im deutschen Vormärz 1815-1848. Stuttgart 1962 (Industrielle Welt, Bd. 1), S. 109, Fn. 101.
  • (de) Leopold von Ranke, « Friedrich Wilhelm IV. », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 7, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 729-776
  • Hans-Joachim Schoeps: Preussen. Geschichte eines Staates. Berlin 1967 (6. Auflage), S. 170 ff.
  • Heinrich von Treitschke: Deutsche Geschichte im Neunzehnten Jahrhundert. Zweiter Teil: Bis zu den Karlsbader Beschlüssen. Leipzig 1927, S. 187.

Voir aussi

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