Fritz Brupbacher

Fritz Brupbacher
Fritz Brupbacher
Biographie
Naissance
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ZurichVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
ZurichVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière d'Hönggerberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
suisseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Médecin, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Lidija Petrowna Kotschetkowa (d)
Paulette BrupbacherVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Partis politiques
Parti socialiste suisse (-)
Parti communiste suisse (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Idéologie
AnarchismeVoir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Œuvres principales
Michel bakounine ou le démon de la revolte (d), 60 Jahre Ketzer: Selbstbiographie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Plaque commémorative
Vue de la sépulture.

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Pour les articles homonymes, voir Brupbacher.

Fritz Brupbacher, né le à Zurich et mort le à Zurich, est un médecin, psychiatre, écrivain, syndicaliste révolutionnaire[3], militant socialiste libertaire et antimilitariste suisse, collaborateur de La Vie ouvrière et de La Révolution prolétarienne.

Il est le mari de Paulette Brupbacher qui traduit du russe en français de la Confession de Mikhaïl Bakounine, publiée à Paris en 1932. Il fréquente James Guillaume et Pierre Kropotkine.

Biographie

Après des études de médecine à Genève puis une formation en psychiatrie à Paris, il ouvre en 1901 son cabinet dans un quartier ouvrier de Zurich.

Militant socialiste révolutionnaire dès 1898, il fréquente le milieu libertaire, notamment James Guillaume, Kropotkine, Vera Figner et Pierre Monatte.

Antimilitariste, il prend part en 1905, à la création de la Ligue antimilitariste. Partisan du syndicalisme révolutionnaire, il est l'objet de vives critiques au sein du Parti socialiste dont il démissionne en 1920. Il rallie, en 1921, le Parti Communiste Suisse et se rend à plusieurs reprises en Russie, mais n'ayant pas abandonné son esprit critique et ses idées libertaires, il se heurte aux dirigeants staliniens. En 1932, il « s'évada de la cellule » selon sa propre expression[4].

Pionnier du contrôle des naissances et précurseur de réputation internationale de la révolution sexuelle, il milite avec sa compagne Paulette Brupbacher[5] dans le mouvement néomalthusien, pour le droit à l'avortement et à une libre sexualité[6].

En 1932, il publie une introduction à La confession de Bakounine. Il est également l'auteur de Marx et Bakounine, Bakounine ou le démon de la révolte, ainsi que de nombreuses brochures et d'une autobiographie 60 ans d'hérésie.

Œuvre

Sont paru en français :

  • Socialisme et liberté, Éditions de la Braconnière, Neuchâtel, 1951 ; Pensée et Action, Bruxelles, 1964.
  • Michel Bakounine ou Le Démon De La Révolte, Cercle, 1970

Notices

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  • Dictionnaire des anarchistes, « Le Maitron » : notice biographique.
  • L'Éphéméride anarchiste : notice biographique.
  • Chantier biographique des anarchistes en Suisse : notice biographique.

Articles connexes

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Anarchisme en Suisse.

Liens externes

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • « Maitron »
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  • «Der Ketzer von Aussersihl»: Hommage an Fritz Brupbacher.
  • Fritz Brupbacher (1874-1945), a Swiss physician, studied medicine & psychiatry. An antimilitarist, revolutionary syndicalist & libertarian socialist.
  • Bakounine (Michel) - Brupbacher (Paulette et Fritz) - Max Nettlau ed.

Notes et références

  1. « http://hdl.handle.net/10622/ARCH00118 » (consulté le )
  2. « http://hdl.handle.net/10622/ARCH00119 » (consulté le )
  3. Olivier Meuwly, Les partis politiques : acteurs de l'histoire suisse, Lausanne, Collection le savoir suisse, , 140 p. (ISBN 978-2-88074-874-6, présentation en ligne).
  4. L'Éphéméride anarchiste : notice biographique.
  5. Chantier biographique des anarchistes en Suisse : BRUPBACHER-RAYGRODSKI Paulette.
  6. Dictionnaire des anarchistes, « Le Maitron » : notice biographique.
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