Gilles Rozier

Gilles Rozier
Gilles Rozier à l'Auslandsgesellschaft Deutschland de Dortmund en 2016.
Fonctions
Directeur de la Maison de la culture yiddish-Bibliothèque Medem
(1994-2014)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (61 ans)
La TroncheVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université Paris-Diderot (doctorat) ()
École supérieure des sciences économiques et commercialesVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Traducteur, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Directrice de thèse
Rachel ErtelVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web
www.gillesrosier.frVoir et modifier les données sur Wikidata

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Gilles Rozier, né le à La Tronche près de Grenoble, dans une famille juive ashkénaze, est un écrivain et traducteur français. Il est spécialiste de littérature yiddish.

Biographie

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Gilles Rozier est diplômé de l'ESSEC et titulaire d'un doctorat de littérature yiddish de l'université Paris VII en 1997 avec la soutenance de sa thèse Autour de Moyshe Broderzon à Lodz sous la direction de Rachel Ertel[1].

Il est écrivain, traducteur du yiddish, de l'hébreu et de l'anglais, éditeur et chroniqueur littéraire.

Il a dirigé la Maison de la culture yiddish – Bibliothèque Medem de 1994 à 2014[2],[3]. En 2015, il a fondé avec Anne-Sophie Dreyfus les éditions de l'Antilope[4].

Œuvres

Romans

  • Par-delà les Monts obscurs, Paris, Denoël, 1999, 90 p., (ISBN 2-207-24953-0)
  • Moïse fiction, Paris, Denoël, 2001, 165 p., (ISBN 2-207-25217-5), sélection du prix Wepler 2001[5].
  • Un amour sans résistance, Paris, Denoël, 2003, 159 p., (ISBN 2-207-25522-0) (paru en édition de poche, Folio no 4229), sélectionné pour le prix Femina 2003[6].
  • La Promesse d'Oslo, Paris, Denoël, 2005, 187 p., (ISBN 2-207-25702-9), prix Méditerranée des lycéens 2006, prix Wizo 2006.
  • Projections privées, Paris, Denoël, 2008, 314 p., (ISBN 978-2-20725984-9)[7],[8]
  • D'un pays sans amour, Paris, Grasset, 2011, 444 p., (ISBN 978-2-246-78364-0) - Grand prix Thyde-Monnier de la Société des gens de lettres 2011[9],[10],[11].
  • Mikado d'enfance, Paris, L'Antilope, 2019, 191 p. (ISBN 979-10-95360-96-4)[12],[13].

Son roman Un amour sans résistance a été traduit :

  • en anglais : Love without resistance, traduit par Anthea Bell, Londres, Little, Brown, 2005, 181 p., (ISBN 0-316-72955-8) et The Mercy room, traduit par Anthea Bell, Little, Brown and Company, New York, 2006, 144p., (ISBN 0-316-15973-5)
  • en italien : Un amore senza resistenza, traduit par Maurizia Balmelli, Turin, Giulio Einaudi editore, 2005, 131 p., (ISBN 88-06-16943-2)
  • en allemand : Eine Liebe ohne Widerstand, traduit par Claudia Steinitz, Cologne, DuMont Literatur und Kunst Verlag, 2004, 167 p., (ISBN 3-8321-7868-6) (paru en édition de poche, BTB no 73380), Spycher Preis 2006 (remis à Leuk dans le Haut-Valais).
  • en espagnol : Un amor clandestino, traduit par Jordi Martín Lloret, Salamandra, Barcelone, 2006, 157 p.
  • en danois : Kærlighed uden modstand, traduit par Lars Bonnevie, Copenhague, Gyldendal, 2004, 153 p., (ISBN 87-02-02848-4)
  • en portugais : Un amor sem resistência, traduit par Maria do Carmo Abreu, Lisbonne, Dom Quixote, 2005, 164 p., (ISBN 972-20-2808-1)
  • en suédois : Kärlek utan motstånd, traduit par Erwin Rosenberg, Stockholm, Albert Bonniers förlag, 2005, 152 p., (ISBN 91-0-010420-5)
  • en hollandais : Een liefde zonder verzet, traduit par Théo Buckinx, Amsterdam, Ambo Antos, 2004, 158 p., (ISBN 90-7634-185-0)
  • en hébreu : Ahava klua, traduit par Arno Baehr, Tel-Aviv, Shocken Publishing, 2005, 135 p., (ISBN 965-19-0679-0)
  • en tchèque : Laska bez odporu, traduit par Jan Seidl, Brno, Host, 2007, 138 p., (ISBN 978-80-7294-220-6)
  • en bulgare, Sofia, Colibri, 2007, 122 p., (ISBN 978-954-529-557-7)
  • en croate, Ljubav bez otpora, Zagreb, Fraktura, 2010, 119 p., (ISBN 978-953-266-196-5)
  • une édition didactique à destination des collèges (texte original en français enrichi de notes de bas de page en allemand) est paru aux éditions Reklam.

Son roman La Promesse d'Oslo a été traduit dans les langues suivantes :

  • en néerlandais : De verwachting, traduit par Martine Woudt, Amsterdam, Ambo Antos, 2006, 167 p., (ISBN 90-223-1996-2) ;
  • en allemand : Abrahams Sohn traduit par Claudia Steinitz, Cologne, DuMont Literatur und Kunst Verlag, 2007, 170 p., (ISBN 978-3832179878)

Son roman D'un pays sans amour a été traduit dans les langues suivantes :

  • en allemand : Im Palast der Erinnerung, traduit par Claudia Steinitz et Barbara Heber-Schärer, dans la collection Die andere Bibliothek aux éditions Aufbau, 2012 ;
  • en néerlandais : Land zonder liefde, traduit par Martine Woudt aux éditions Ambo Antos, 2012 ;
  • en espagnol (Espagne et Amérique latine): De un pais sín amor, traduit par Alicia Mortarell Linares aux éditions Alianza, 2014, (ISBN 978-84-206-8420-8) ;
  • en polonais : Z kraju bez miłości, traduit par Krystyna Arustowicz aux éditions Wydawnictwo Literackie, 2014 (ISBN 978-83-08-05066-8) ;
  • en bulgare aux éditions Paradox.

Récit

  • Fugue à Leipzig : d'un voyage en Allemagne, Paris, Denoël, 2005, 118 p., (ISBN 2-207-25662-6)
  • Un été boulevard Rothschild, journal de voyage à Tel-Aviv, publié sous forme de blog, 2008[14]. Des extraits ont été traduits en hébreu : המוזיקה של האנשים הבאים מכאן וממקום אחר, יומן תל אביב (קטעים נבחרים) קיץ, dans le numéro 7 de la revue Ho! (!הו), sous la rédaction de Dory Manor, Tel-Aviv, .
  • Liberté, égalité, fatalité / 1 : carnet de voyage à Belleville, Paris, 2010, dans la revue en ligne Remue.net[15].]

Document

  • Deux enfants de Bagdad, entretiens avec Rony Someck et Salah Al Hamdani, Les Arènes, 2015.

Nouvelles

  • Mon cousin Benjamin, revue Tsafon, été 2001 p. 83-87 ; traduite en hébreu par Benny Mer dans le supplément littéraire du quotidien Haaretz, .
  • Regina, publiée en une série limitée à deux exemplaires, illustrations de Mathias Pérez[16]
  • « Sous-bois », K,‎ (lire en ligne).

Articles et autres textes

  • « La porte-drapeau du Trocadéro », Libération,‎ (lire en ligne)
  • « Franchir le Sambation », Remue.net,‎ (lire en ligne).

Études

  • Moyshe Broderzon : un écrivain yiddish d'avant-garde, Paris, Presses universitaires de Vincennes, 1999, complétée d'une anthologie bilingue yiddish-français de poèmes de M. Broderzon, 280 p. (ISBN 2-84292-061-9)
traduit en polonais par Joanna Ritt sous le titre Mojzesz Broderson : od Jung Idysz do Araratu Lodz, Hamal, 2008 (ISBN 978-83-925420-5-6)

Traductions

  • du yiddish :
    • Avrom Sutzkever, Mon témoignage au procès de Nuremberg, paru dans la revue Europe no 796-797 (août-)
    • Tsila Dropkin, Dans le vent chaud, poèmes traduits du yiddish par Gilles Rozier et Viviane Siman, L'Harmattan, 1994 (édition bilingue)
    • Chil Rajchman, Je suis le dernier Juif : Treblinka (1942-1943), traduit du yiddish par Gilles Rozier, préface d'Annette Wieviorka, Les Arènes, 2009 (ISBN 2352040663) Livre audio, Livrior (ISBN 2915629358)
    • Avrom Sutzkever, Le ghetto de Wilno 1941-1944, préface d'Annette Wieviorka, Denoël, 2013
    • Esther Kreitman, Blitz et autres histoires, Paris, Calmann-Lévy, 2013
    • Esther Kreitman, Le Diamantaire, Paris, Calmann-Lévy, 2014
  • de l'hébreu :
    • Comme deux sœurs, roman de Rachel Shalita, éditions de l'Antilope, 2016
    • L'ours qui cache la forêt, roman de Rachel Shalita, éditions de l'Antilope, 2019
    • Smotshè : biographie d'une rue juive de Varsovie, de Benny Mer, éditions de l'Antilope, 2021
    • Rencontre avec Sutzkever, poème de Dory Manor, paru dans la revue Yod no 16 nouvelle série (printemps 2011)
    • Un gong muet au fond de l'homme : quelques propos à la mémoire d'Avrom Sutzkever, texte de Dory Manor, paru dans la revue Yod no 16 nouvelle série (printemps 2011)
    • Couchée sur les eaux et On ne tue pas un bébé deux fois, deux poèmes de Dalia Rabikovitch, non publiés.
  • de l'anglais :
    • Freud à Jérusalem : la psychanalyse face au sionisme, essai d'Eran Rolnik, éditions de l'Antilope, 2017.
  • du français en yiddish :
    • 6 histoires du Petit Nicolas, de Sempé et Goscinny, traduit par Sharon Bar-Kochva et Gilles Rozier, IMAV éditions, .

Ses poèmes en yiddish sont parus dans les revues Di Pen (Oxford), Toplpunkt (Tel-Aviv) et Yerusholayimer almanakh (Jérusalem).

Notes et références

  1. « Autour de Moyshe Broderzon à Lodz par Gilles Rozier », sur theses.fr.
  2. « Les armoires volantes », Vacarme, vol. 1, no 7,‎ , p. 109-111 (lire en ligne).
  3. « Rozier, Gilles (1963-...) », sur Bibliothèque nationale de France.
  4. « Présentation des éditions de l’Antilope », sur editionsdelantilope.fr
  5. (en) Piotr Sadkowski, « La transposition profane de l’Exode dans Moïse fiction de Gilles Rozier », Quêtes littéraires, no 3,‎ , p. 174-183 (lire en ligne Accès limité).
  6. Anne Maziarczyk, « La Shoah dans la narration ambiguë. Un amour sans résistance de Gilles Rozier », French forum, vol. 44, no 1,‎ , p. 71-86 (lire en ligne Accès limité).
  7. Jacques Nerson, « La folie du pharmacien », Le Nouvel Observateur,‎ (lire en ligne).
  8. Vincent Roy, « Gilles Rozier et les destins recomposés », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  9. Samuel Blumenfeld, « D'un pays sans amour, de Gilles Rozier : trois étoiles filantes », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès limité).
  10. Antoine Perraud, « Pour l’amour du yiddish », La Croix,‎ (lire en ligne).
  11. « D’un pays sans amour, l’amitié de trois poètes yiddishophones selon Gilles Rozier », sur toutelaculture.com, .
  12. Albert Bensoussan, « Les noeuds d’un mikado », sur larepubliquedeslivres.com, .
  13. Chantal Meyer-Plantureux, « Mikado d'enfance, un roman de Gilles Rozier », Revue alarmer,‎ .
  14. « Un été boulevard Rothschild. Journal de voyage, - », sur uneteboulevardrothschild.blogspot.com
  15. « Liberté, égalité, fatalité / 1 », Remue.net,‎ (lire en ligne).
  16. « Regina », sur mathiasperez.com.

Bibliographie

  • (de) Reinhard Finck, « Gilles Rozier », dans Jan-Pieter Barbian (dir.), Französische Literatur in deutscher Übersetzung. Vive la littérature!, Verein für Literatur und Kunst Duisburg, (ISBN 978-3-89279-656-5), p. 35.
  • Piotr Sadkowski, « Les romans de Gilles Rozier ou les langues et la post-mémoire juives sorties de l’impasse du silence », Studia Romanica Posnaniensia, vol. 40, no 4,‎ , p. 41-50.

Liens externes

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
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    • Radio France
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