Guillaume Mercader

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Guillaume Mercader
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Biographie
Naissance
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UrdosVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 93 ans)
BayeuxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Guillermo MercaderVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Cycliste, résistantVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit
Seconde Guerre mondialeVoir et modifier les données sur Wikidata
Sport
Sport cyclisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Liste détaillée
Croix de guerre 1939-1945
Croix du combattant
Médaille de la Résistance
Officier de la Légion d'honneur‎
Bronze StarVoir et modifier les données sur Wikidata

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Guillaume Mercader est un résistant français né le à Urdos dans les Pyrénées-Atlantiques et mort le à Bayeux dans le Calvados[1].

Biographie

Installé à Bayeux dans le Calvados, Guillaume Mercader se destine au cyclisme de haut niveau. Il devient un des meilleurs coureurs de Normandie lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate.

Il s'engage dans la Légion étrangère au sein du 3e régiment de marche de volontaires étrangers et participe aux combats de 1940.

Démobilisé, il rentre à Bayeux et s'occupe de sa boutique de cycles tout en intégrant la Résistance. Il devient responsable de son réseau l'Organisation civile et militaire, dans le Bessin. Il mène de nombreuses missions de renseignement sur les défenses du Mur de l'Atlantique. Son statut de cycliste professionnel lui permet de parcourir les routes du Bessin à vélo sans attirer la suspicion des Allemands.

Il accueille le général de Gaulle le pour son retour sur le sol français et le guide dans Bayeux jusqu'à la sous-préfecture, où de Gaulle installe son gouvernement provisoire. Guillaume Mercader s'engage alors aux côtés des troupes alliées et participe à la libération de l'Europe.

La paix revenue, Guillaume Mercader retourne à sa passion, le cyclisme et prend la direction d'une équipe pour laquelle il fait signer son premier contrat à Jacques Anquetil.

Il prend ensuite la direction du journal La Renaissance du Bessin, qui fut le premier journal à paraître dans la France libérée.

Décorations

Références

  1. « Cycliste professionnel, il courait… pour la résistance ! », sur tf1.fr,

Lien externe

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