Hennequin de Bruges

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Hennequin de Bruges
Naissance
ou date inconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
BrugesVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
ou date inconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PeintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieux de travail
Paris, DijonVoir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Tenture de l'Apocalypse, Bible historiale de Jean de VaudetarVoir et modifier les données sur Wikidata

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Jean de Vaudetar présente la Bible historiale à Charles V de France, Bible historiale de Jean de Vaudetar, 1372, La Haye, Musée Meermanno.
Tenture de l'Apocalypse, d'Angers, d'après les cartons de Jean Bondol.

Hennequin de Bruges ("Jan Bondol" en flamand[1]), connu également sous les noms de Jean de Bruges ou de Jean de Bondol est un peintre d'origine flamande actif entre 1368 et 1381 à Paris en tant que peintre du roi Charles V. On lui attribue quelques rares œuvres dont les cartons de la tapisserie de l'Apocalypse d'Angers.

Éléments biographiques

Le peintre « Jean de Bondolf, dit de Bruges » est mentionné à quatre reprises comme peintre du roi dans les archives royales du roi Charles V : la première mention remonte à 1368, date à laquelle le roi lui attribue une maison « à l'enseigne du Faucon » dans la ville de Saint-Quentin, accompagnée d'une rente de 20 livres parisis par an. Il est de nouveau mentionné en 1374 cette fois-ci pour des gages par le roi d'un montant de 200 livres par an, puis en 1378 pour la même somme et enfin une dernière fois en 1381. Son nom se retrouve à nouveau dans la signature d'une miniature placée en frontispice de la Bible historiale donnée au roi en 1371. Son nom est mentionné par ailleurs à deux reprises dans les archives de Louis Ier d'Anjou, en 1378 et 1380 pour la réalisation de cartons pour une tapisserie représentant l'Apocalypse[2].

Il est encore une fois mentionné dans les comptes de la maison d'Artois, pour la réalisation de la peinture de la litière de Marguerite Ire de Bourgogne entre 1371 et 1373. Son nom se retrouve peut-être de nouveau dans le registre des comptes de la cour de Dijon en 1371 et 1372, au service de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne et frère de Charles V : Hennequin ou « Jean le peintre de Bruges » : il pourrait alors avoir réalisé des cartons pour des vitraux[3].

Attributions d'œuvres encore conservées

Voir aussi

Bibliographie

  • Bernard Prost, « Quelques documents sur l'histoire de l'art en France d'après un recueil manuscrit de la bibliothèque de Rouen : 1374-1378, Jean Bandol ou Baudol, peintre du roi », Gazette des beaux-arts, Paris, t. 35,‎ , p. 327 (lire en ligne)
  • Bernard Prost, « Un nouveau document sur Jean de Bruges, peintre du roi Charles V », Gazette des beaux-arts, Paris, t. 40,‎ , p. 349-352 (lire en ligne)
  • Alfred de Champeaux, « L'ancienne école de peinture de la Bourgogne (1re partie) », Gazette des beaux-arts, Paris,‎ , p. 38 (lire en ligne)-39
  • (nl) J. Duverger, « Brugse schilders ten tijde van Jan van Eyck », in Musées royaux des Beaux-Arts Bulletin /Koninklijke Musea voor Schone Kunsten van Belgie, IV, 1-3, 1955, p.95-96
  • Fabienne Joubert, « Le Saint Christophe de Semur-en-Auxois : Jean de Bruges en Bourgogne ? », Bulletin Monumental, t. 150, no 2,‎ , p. 165-177 (DOI 10.3406/bulmo.1992.4431)

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

  1. Le prénom Jan suivi du suffixe diminutif -ken donne "Hennequin" une fois transcrit en français, mais est le strict équivalent de Jeannot en français ou Hänsel en allemand.
  2. Joubert 1992, p. 175-176 (notes 15, 22 et 25)
  3. Joubert 1992, p. 171-173
  4. FIERENS-GEVAERT, La renaissance septentrionale et les premiers maîtres des Flandres, Bruxelles, Librairie Nationale d'Art et d'Histoire G. Van Oest & Cie, , 220 p. (lire en ligne), p. 48
  5. Joubert 1996
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