Ipoustéguy

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Jean Robert.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Ipoustéguy
Ipoustéguy en 1995.
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Dun-sur-MeuseVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
Dun-sur-MeuseVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Pseudonyme
IpoustéguyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Sculpteur, graveur, illustrateur, peintre, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Œuvres principales
Fontaine l'Hydrorrhage, L'Homme aux semelles devant, Fontaine BéraudierVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Ipoustéguy, pseudonyme de Jean Robert, né le à Dun-sur-Meuse (Meuse) et mort le à Doulcon (Meuse) est un sculpteur et peintre français.

Il a réalisé 600 sculptures.

Biographie

En 1938, Jean Robert suit les cours du soir de la Ville de Paris dans l'atelier de Robert Lesbounit. Sur les conseils de son professeur, il adopte comme nom d'artiste le patronyme de sa mère, Ipoustéguy.

En 1941, réfractaire au Service du travail obligatoire (STO) imposé pendant l'Occupation, il trouve à s'employer à la gare de Saintes où il échappe à un bombardement grâce à un soldat allemand qui lui ouvre la porte d'un blockhaus. Il fera don en 2001 à la Ville de Saintes de La Maison de Lénine, visible à la gare.

En 1948, il participe selon les vœux de Robert Lesbounit à une expérience de travail collectif inspirée des chantiers médiévaux. Il a lui-même réalisé deux fresques à l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Montrouge.

Il délaisse la peinture en 1953 au profit de la sculpture. Il ne cessera de dessiner et d'écrire.

Il travaille dans son atelier situé quartier des Gondoles à Choisy-le-Roi.

Henri-Georges Adam l'introduit au Salon de mai à Paris.

En 1962, il entre à la galerie Claude-Bernard à Paris où il reste 22 ans.

En 1971, il édifie un ensemble de statues monumentales à l'Institut Laue-Langevin à Grenoble appelé Homme forçant l'unité.

En 1975, il réalise Hydrorrhage une sculpture commandée par la Ville de Paris qui est exposée en permanence au musée de la Sculpture en plein air à Paris et dans le parc de l'hôtel de ville de Bar-le-Duc (Meuse).

En 1979, Berlin charge Ipoustéguy d'édifier devant la Palais des Congrès, le plus grand ensemble sculptural exécuté depuis la guerre par un homme seul : L'Homme construit sa ville.

En 1982, il réalise un ensemble monumental de quatre sculptures, dont une évocation de Louise Labé pour la place Louis-Pradel à Lyon et une évocation des Lyonnais avec une sculpture baptisée Les Guignols[1].

En 1985, devant la bibliothèque de l'Arsenal, place du Père-Teilhard-de-Chardin à Paris, il installe un portrait d'Arthur Rimbaud qu'il intitule L'Homme aux semelles devant.

En 1987, il édifie à Lyon la Fontaine Béraudier devant la gare de Lyon-Part-Dieu.

En 1986, il participe à une exposition de groupe à la galerie D.M. Sarver à Paris.

Porte du Ciel (2000), Brunswick, église Saint-Albert-le-Grand.

En 1988, il expose à la galerie D.M. Sarver « Aquarelles et Fruits ».

En 1989, l'œuvre monumentale À la santé de la Révolution est installée dans le parc Jean-Moulin–Les Guilands à Bagnolet/Montreuil.

En 1990, il est représenté par la galerie D.M. Sarver au Salon SAGA.

En 1991, il exécute la statue-colonne Nicolas Appert à Châlons-en-Champagne, commande de l'Association internationale Nicolas Appert.

En 1992, il érige une statue en bronze de 8 mètres de haut, Protection de la vie, à l'hôpital d'Osnabrück (Allemagne).

En 1999, il installe sa Porte du Ciel dans le couvent des Dominicains à Brunswick et une statue monumentale Ciel, Soleil, Lune à Salzgitter.

En 1994, il installe dans l'église de Dun-sur-Meuse sa sculpture monumentale Mort de l'évêque Neumann, réalisée en 1976. Elle avait été refusée aux États-Unis.

Certaines de ses œuvres sont présentées à Bar-le-Duc, et le centre culturel Ipoustéguy à Doulcon, commune limitrophe de Dun-sur-Meuse, en conserve une collection, en particulier des marbres.

Ipoustéguy a été inhumé le à Paris au cimetière du Montparnasse (16e division). Sa tombe est ornée d'une de ses sculptures, Erose en sommeil.

Distinctions

Récompenses

  • 1964 : prix Bright à la Biennale de Venise.
  • 1968 : prix de la ville de Darmstadt.
  • 1977 : grand prix national des arts.
  • 2003 : prix de sculpture de la Fondation Simone et Cino Del Duca à Paris.

Réception critique

L’écrivain américain John Updike considère dans son ouvrage Un simple regard qu'Ipoustéguy est le « plus grand sculpteur français vivant ».

Collections publiques

Publications

Ouvrage

  • Leaders et enfants nus, Livre-objet, Le Soleil Noir, 1970.
  • Sauve qui peut, Robin ! ou le don hérétique. Essai sur la sophoscatophagie, Paris, Grasset, 1978.
  • Arcs et traits, dessins et textes, Paris, Cercle d'art / galerie D.M. Sarver, 1989.

Illustration

  • Robert Lebel, Léonard de Vinci ou la fin de l'humilité de Le Soleil Noir, 1974.

Notes et références

  1. Voir sur dvalot.free.fr.

Annexes

Bibliographie

  • Dominique Croiset-Veyre, Ipoustéguy. L'œuvre sculpté. Catalogue raisonné. 1938-2000, Éditions de la différence, 2001 (ISBN 2-7291-1378-9).

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Italie
    • CiNii
    • Espagne
    • Pays-Bas
    • NUKAT
    • Vatican
    • Australie
    • Norvège
    • Croatie
    • Tchéquie
    • WorldCat
  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AGORHA
    • Art Institute of Chicago
    • Art UK
    • Artists of the World Online
    • Bénézit
    • Delarge
    • Grove Art Online
    • Kunstindeks Danmark
    • Musée des beaux-arts du Canada
    • Musée national du Victoria
    • Museum of Modern Art
    • MutualArt
    • RKDartists
    • Tate
    • Union List of Artist Names
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Brockhaus
    • Den Store Danske Encyklopædi
    • Gran Enciclopèdia Catalana
    • Hrvatska Enciklopedija
    • Nationalencyklopedin
    • Proleksis enciklopedija
    • Store norske leksikon
    • Universalis
    • Visuotinė lietuvių enciklopedija
  • Site officiel.
  • Arcs et traits sur le site des Éditions Cercle d'Art.
  • Site du centre culturel Ipoustéguy à Dun-sur-Meuse.
  • « Jean-Robert Ipoustéguy » sur l'encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain.
  • icône décorative Portail de la sculpture
  • icône décorative Portail de la peinture
  • icône décorative Portail de la Meuse
  • icône décorative Portail de l’histoire de l’art