Jacques Kaminski

Cet article est une ébauche concernant un homme politique polonais.

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Jacques Kaminski
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Fonction
Vice-président
Ministère de la Sécurité publique
Biographie
Naissance
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KłobuckVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
VarsovieVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Jankiel Moszek UnglickVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Membre de

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Jacques Kaminski, de son vrai nom Jankiel Moszek Unglick, né le à Kłobuck (Pologne) et mort le à Varsovie fut un dirigeant de la Main-d'œuvre immigrée (MOI), regroupement des immigrés communistes en France.

Biographie

Jacques Kaminski quitte l'école à 13 ans pour devenir garçon-coiffeur. Il adhère très jeune au Parti communiste polonais et se réfugie en France pour échapper à une probable arrestation en 1930. Il s'intègre aussitôt au Parti français tout en prenant des responsabilités au sein de la MOI. En 1935, il devient le numéro deux de la section juive aux côtés de Louis Grojnowski[1].

Lorsqu’éclate la Seconde Guerre mondiale, en 1939, il est toujours membre de la direction de la section juive avec Édouard Kowalski et Adam Rayski[2].

En 1940, il rejoint le triangle de direction de la Main-d'œuvre immigrée (MOI) aux côtés de Grojnowski et Artur London[3]. Il a alors comme adjoint et délégué auprès des militaires, Marino Mazetti[4].

Sa femme Hana est arrêtée en [5]. Toujours responsable de la MOI au moment du coup de filet d'[6], il rappelle Boris Holban pour remplacer Missak Manouchian, arrêté puis fusillé.

De retour en Pologne après la Guerre, il est employé au 7e département de la Ministerstwo Bezpieczeństwa Publicznego (MBP, Sécurité d’État polonaise) [7] et devient vice-directeur de la MBP [8].

Notes et références

  1. (Courtois, Peschanski et Rayski 1989, p. 41)
  2. (Courtois, Peschanski et Rayski 1989, p. 78)
  3. (Courtois, Peschanski et Rayski 1989, p. 87)
  4. Adam Rayski, L’Affiche rouge, Comité d'Histoire de la Ville de Paris, , 80 p. (lire en ligne [PDF]), p. 21
  5. (Courtois, Peschanski et Rayski 1989, p. 250)
  6. (Courtois, Peschanski et Rayski 1989, p. 373)
  7. (Berlière et Liaigre 2015, p. 197)
  8. (Berlière et Liaigre 2015, p. 338)

Annexes

Bibliographie

  • Stéphane Courtois, Denis Peschanski et Adam Rayski, Le Sang de l'étranger : les immigrés de la MOI dans la Résistance, Paris, Fayard, , 470 p. (ISBN 2-213-01889-8, BNF 35011435, présentation en ligne).
    Nouvelle édition corrigée : Stéphane Courtois, Denis Peschanski et Adam Rayski, Le Sang de l'étranger : les immigrés de la MOI dans la Résistance, Paris, Fayard, , 470 p. (ISBN 978-2-21301-889-8).
  • Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, Camarade la lutte continue !, Paris, Robert Laffont, , 407 p. (ISBN 978-2-221-13506-8, BNF 44271669)

Articles connexes

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