Jean Texcier

Cet article est une ébauche concernant un homme politique français et la Résistance française.

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Jean Texcier
Biographie
Naissance
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RouenVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Homme politique, journaliste, peintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Conflit
Distinctions
Liste détaillée
Commandeur de la Légion d'honneur‎
Croix de guerre 1914-1918
Médaille militaire
Croix de guerre 1939-1945Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par

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Jean Texcier, né à Rouen le [3] et mort le à Paris, est un peintre, illustrateur et journaliste français, porteur de parts de Paris-Normandie.

Sous le pseudonyme de Jean Cabanel, il rédige des portraits d'auteurs contemporains.

Biographie

Né d’un père républicain, fondateur du journal La Dépêche de Rouen, Jean Texcier adhère au Parti ouvrier français en 1903. Alors qu’il est étudiant en droit, il fonde le journal l’Étudiant de Rouen. En 1909, il rejoint la SFIO[4]. Il est membre du groupe des étudiants socialistes révolutionnaires, fondé en 1911[5].

Il s’engage pendant la Première Guerre mondiale, envoyant aux journaux des correspondances.

Participe par ses chroniques régulières à la revue Triptyque (revue de R. de Brus, éditée de 1927 à 1940, pour le corps médical par les laboratoires Scientia du Dr Perraudin 21 rue Chaptal à Paris)[6],[7]. Dans les rubriques Lettres-Arts-Sciences, il rédigeait sous le pseudonyme de Jean Cabanel des portraits d'auteurs contemporains.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s’engage rapidement dans la Résistance. Dès le mois de , il rédige un « Petit manuel de dignité » : Les Conseils à l’Occupé. Il le fera suivre en novembre de Propos à l’Occupé puis par des Lettres à François et enfin par La France livrée où il recueille des documents sur la collaboration. Il a participé à la création du mouvement Libération et siégera à partir de 1943 à la commission de la Presse clandestine.

À la Libération, Jean Texcier siège à l’Assemblée consultative. De 1946 à 1948, il est directeur politique de l’hebdomadaire socialiste Gavroche[8].

Après la guerre, il collabore au quotidien socialiste Nord Matin. Il est l'un des cadres du Comité d'action de la Résistance dans les années 1950.

Il repose au cimetière du Montparnasse division 9.

Distinctions

Œuvres

  • Les Conseils à l’Occupé (1940)
  • Propos à l’Occupé (1940)
  • Lettres à François (1941)
  • La France livrée (1941)

Notes et références

  1. « http://www.lours.org/archives/default39bd.html?pid=52 » (consulté le )
  2. « http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-740 » (consulté le )
  3. « BNF »
  4. Romain Ducoulombier, Camarades!, Perrin 2008, p. 80
  5. Bruno Demonsais, Un hebdomadaire culturel socialiste de la Résistance à la Guerre froide, L'Harmattan, 2006, p. 37
  6. Jean Texcier, « Peinture : Alfred Veillet », L'amitié entre Texcier et Veillet, sur gallica.bnf.fr, Triptyque, Paris, , p. 25-32.
  7. « Société d'Histoire de la Pharmacie », sur shp-asso.org (consulté le ).
  8. Bruno Demonsais, Un hebdomadaire culturel socialiste de la Résistance à la Guerre froide, L'Harmattan, 2006

Liens externes

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    • AGORHA
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Archives

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