Larissa Sansour

Larissa Sansour
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Biographie
Naissance
Nationalité
palestinienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Photographe, artiste vidéo, réalisatrice, artiste d'installation, artiste des nouveaux médiasVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Site web
www.larissasansour.comVoir et modifier les données sur Wikidata

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Larissa Sansour née en 1973 à Jérusalem-Est est une artiste contemporaine palestinienne. Elle vit et travaille à Londres.

Biographie

Larissa Sansour est née en 1973. Elle étudie les beaux-arts à Londres, à New York et à Copenhague[1]. Son travail est politique. Elle mêle réalité et science-fiction. Elle utilise la vidéo, la photographie, la sculpture. Elle propose une réflexion sur la situation de l'état palestinien, en imaginant un futur[2].

En 2009, Larissa Sanssour présente Space Exodus. Elle reprend une scène du film 2001, l'Odyssée de l'espace, de Stanley Kubrick. C'est l'artiste elle-même qui plante le drapeau palestinien sur la lune[3].

Les trois vidéos A Space Exodus de 2009, Nation Estate de 2012 et In the Future They Ate from the Finest Porcelain de 2016 forment une vision apocalyptique et dystopique de la Palestine[4].

En 2011, Larissa Sansour fait partie des huit finalistes pour le prix Elysée-Lacoste, décerné par le Musée de l'Elysée de Lausanne. Elle présente Nation Estate. Cette série de photographies montre la naissance d'un état palestinien, sous la forme d'un gratte-ciel ceint d'un mur de béton. En décembre 2011, son nom est retiré[5]. La société Lacoste, sponsor du prix serait intervenu jugeant cette œuvre trop politique[6].

En 2019, elle représente le Danemark à la 58ème Biennale de Venise[7].

Expositions

  • A Space Exodus, 2009
  • Nation Estate, galerie Anne de Villepoix, Paris, 2012[8].
  • In the Future They Ate from the Finest Porcelain, 2016.
  • Sci-fi trilogy, Dar El-Nimr, Beyrouth, 2018[4].
  • Biennale de Venise, pavillon du Danemark, 2019, Venise.
  • Heirloom, Copenhagen Contemporary, 2019.
  • In Vitro, Frieze, New York, 2019[9].

Bibliographie

  • (en) Anthony Downey, Larissa Sansour, Heirloom, Sternberg Press, , 160 p. (ISBN 9783956794759)

Notes et références

  1. « Larissa Sansour », sur Le Groupe Ouest (consulté le )
  2. « Larissa Sansour - Nation Estate - Galerie Anne de Villepoix », sur Paris Art, (consulté le )
  3. « La force militante de l'art palestinien », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a et b (en) « Larissa Sansour at Dar El-Nimer for Arts and Culture , Beirut », sur Lawrie Shabibi, (consulté le )
  5. « CENSEUR - Lacoste évince une artiste palestinienne de son "Lacoste Elysée Prize" », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Accusé de censure, Lacoste supprime son soutien financier au prix Elysée-Lacoste », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (en-US) Åsmund Sollihøgda, « Larissa Sansour », sur Copenhagen Contemporary, (consulté le )
  8. « Photos. "Nation Estate", la Palestine science-fictionnelle de Larissa Sansour », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. (en-GB) Skye Sherwin, « Anatomy of an Artwork: Larissa Sansour’s In Vitro, 2019 », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )

Article connexe

Liens externes

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Delarge
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