Maison de Mandrin

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Mandrin.

Maison de Mandrin
Présentation
Type
MaisonVoir et modifier les données sur Wikidata
Construction
XIIe siècle, XVIe siècle, XVIIIe siècle
Propriétaire
de la commune et d'une association
Patrimonialité
Inscrit MH ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Département
Haute-Loire
Commune
Brioude
Coordonnées
45° 17′ 36″ N, 3° 23′ 01″ EVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte d’Auvergne-Rhône-Alpes
voir sur la carte d’Auvergne-Rhône-Alpes
Localisation sur la carte de la Haute-Loire
voir sur la carte de la Haute-Loire

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

La maison de Mandrin est une maison située à Brioude (Haute-Loire, région Auvergne-Rhône-Alpes, France), inscrite comme monument historique.

Description historique

Deux bâtiments interconnectés composent la maison. L'un d'eux a été construit au début du XVIe siècle et a remplacé la tour située à côté d'une porte du cloître du XIIe siècle. La maison a deux étages et possède plusieurs fenêtres, dont une baie triple avec un ornement servant de cadre de style gothique. À l'intérieur se trouve une grande salle voûtée avec des nervures, enduit de pierre de fondation en plâtre, incrustée de l'emblème du chanoine de la famille de Langeac. La maison a une autre pièce avec une voûte nervurée et une pièce avec un plafond à la française. Au premier étage, une chambre a été décorée de boiseries, cheminée et trumeau en stuc au XVIIIe siècle. Au XIXe siècle, lorsque la maison a été construite sur la cour de la maison, la maison était attachée à un petit bâtiment du côté ouest. Le bâtiment est divisé en deux étages, avec un mur extérieur en briques cintrées et pans de bois, ainsi que des consoles ornées de sculptures atlantes conçues vers 1940[1].

Bien que Mandrin n'y ait jamais vécu, il était venu y « vendre » du tabac au responsable de l’entrepôt qui en serait mort un peu plus tard[2]. On doit la restauration de la salle du rez-de-chaussée ainsi que la fresque « Ici sévit Mandrin » à l'extérieur au plasticien Yves Morvan[3].

La maison en totalité, y compris les salles voûtées d'ogives du rez-de-chaussée, la chambre à alcôve et la chambre au trumeau du premier étage, ainsi que la porte de la Ganivelle sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [1].

Galerie

  • Maison en 2012.
    Maison en 2012.
  • Sculpture sur la porte de la Ganivelle jouxtant la maison de Mandrin.
    Sculpture sur la porte de la Ganivelle jouxtant la maison de Mandrin.
  • Porte de la Ganivelle.
    Porte de la Ganivelle.
  • Maison de Mandrin
    Maison de Mandrin

Notes et références

  1. a et b « Maison dite Maison de Mandrin », notice no PA00092622, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Joseph Terrier de Cléron, Histoire de Louis Mandrin, depuis sa naissance jusqu'à sa mort, p. 140.
  3. « Des fragments de peinture médiévale mis au jour à la bibliothèque », La Montagne,‎ , p. 7

Voir aussi

Articles connexes

  • Liste des monuments historiques de la Haute-Loire (ouest)

Liens externes

  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Mérimée
  • icône décorative Portail de la Haute-Loire
  • icône décorative Portail des monuments historiques français
  • icône décorative Portail de l’architecture et de l’urbanisme