María Isabel Urrutia

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Urrutia.

Cet article est une ébauche concernant une femme politique colombienne.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

María Isabel Urrutia
Illustration.
Fonctions
Ministre colombienne des Sports

(6 mois et 24 jours)
Président Gustavo Petro
Gouvernement Petro
Prédécesseur Guillermo Herrera Castaño
Successeur Astrid Rodríguez
Biographie
Nom de naissance María Isabel Urrutia Ocoró
Date de naissance (59 ans)
Lieu de naissance Candelaria (Colombie)
Nationalité Colombienne
Parti politique PDA
Profession Athlète
Haltérophile
modifier Consultez la documentation du modèle
María Isabel Urrutia
Statue de María Isabel Urrutia.
Fonctions
Ministre colombien des Sports
-
Guillermo Herrera Castaño (d)
Représentant de Colombie
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (59 ans)
CandelariaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
Autres informations
Parti politique
Taille
1,7 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Sports
Disciplines sportives

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

María Isabel Urrutia Ocoró, née le à Candelaria, est une athlète, haltérophile et une femme politique colombienne.

Biographie

Enfance et famille

María Isabel Urrutia, native de Candelaria, grandit dans une famille pauvre afro-colombienne. À l'âge de 13 ans, elle commence à s'entraîner au stade d'athlétisme de Cali. Sa famille est décimée, neuf de ses treize frères et sœurs mourant avant même le début de sa carrière sportive[1].

Carrière sportive

María Isabel Urrutia participe aux épreuves d'athlétisme aux Jeux olympiques d'été de 1988 se tenant à Séoul. Elle ne parvient pas à sortir des tours de qualification des épreuves de lancer du poids et de lancer du disque[2]. Après ces Jeux, elle est repérée par l'entraîneur bulgare Gantcho Mitco Karouchrov, qui la conseille de se lancer dans l'haltérophilie[1] et devient la première femme colombienne en compétition dans ce sport[3]. Elle n'obtient au début aucune aide de la part du gouvernement, le fait qu'une femme soit haltérophile étant mal perçu en Colombie[3].

Elle pense à prendre sa retraite sportive en 1999, le manque de moyens étant un frein majeur, mais le Comité international olympique décide d'intégrer l'haltérophilie féminine au programme des Jeux olympiques d'été de 2000 se tenant à Sydney[1]. Une blessure au genou aux Jeux panaméricains de 1999 ainsi qu'une diminution de moitié de l'aide financière du Comité olympique colombien compromettent les chances de participation aux Jeux, mais Urrutia parvient à se rétablir et décide de se préparer pour les Jeux olympiques sans l'aide du Comité.

Elle est finalement sacrée championne olympique d'haltérophilie dans la catégorie des moins de 75 kg[2]. C'est la première médaille d'or olympique remportée par la Colombie[1]. Elle en profite pour appeler la guérilla colombienne à la pitié pour les familles des otages[1]. Elle est nommée cette année-là sportive de l'année en Colombie et en Amérique latine[4].

Elle arrête sa carrière sportive avec un bilan de 24 médailles internationales, dont cinq titres mondiaux et un titre olympique[4].

Carrière politique

María Isabel Urrutia entre ensuite dans la vie politique au début des années 2000 et devient membre du Mouvement populaire uni. Elle se bat notamment pour les droits de la population afro-colombienne. Elle est élue à la Chambre des représentants de Colombie en 2002[5]. Elle est réélue pour un mandat de 4 ans en 2006, cette fois-ci avec l'Alliance sociale afro-colombienne[6].

En 2011, elle se présente aux élections municipales de Cali pour le Pôle démocratique alternatif[6]. Elle termine troisième du scrutin avec 15,19 % des voix[7].

En août 2022, elle est nommée ministre des Sports dans le gouvernement Petro.

Notes et références

  1. a b c d et e (en) Timothy Pratt, « SYDNEY 2000; A Gold Medalist's Plea for Peace », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  2. a et b « María Isabel Urrutia Biography and Olympic Results », sur www.sports-reference.com (consulté le )
  3. a et b (en) Alexandra Starr, « THE WAY WE LIVE NOW: 09-09-01: QUESTIONS FOR MARIA ISABEL URRUTIA; Force Majeure », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  4. a et b (es) « MARÍA ISABEL URRUTIA OCORÓ : Medalla de Oro – Sídney 2000 », sur coc.org.co, Comité olympique colombien (consulté le )
  5. (es) « María Isabel Urrutia », sur terra.com.co, (consulté le )
  6. a et b (es) « María Isabel Urrutia será candidata a la Alcaldía por el PDA », sur elpais.com.co, El Pais, (consulté le )
  7. (es) « Alcaldías - CALI - VALLE - Resultados - Elecciones 2011 », sur colombia.com, (consulté le )

Liens externes

  • Ressources relatives au sportVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • International Weightlifting Results Project
    • Olympedia
    • World Athletics
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • BlackPast
v · m
* 2000–2016 : 69-75 kg, 2020–: 76-87 kg
v · m
v · m
v · m
Porte-drapeau olympique colombien
Cérémonie d'ouverture
Jeux olympiques d'été
Jeux olympiques d'hiver
  • icône décorative Portail de l’athlétisme
  • icône décorative Portail de l'haltérophilie
  • icône décorative Portail de la politique
  • icône décorative Portail de la Colombie