Marcus Antonius Gnipho

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Marcus Antonius Gnipho
Biographie
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Après Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
Activités
Écrivain, poète, grammaticusVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
InconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Gens
AntoniiVoir et modifier les données sur Wikidata
Statut
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Marcus Antonius Gnipho (Ier siècle av. J.-C.) est un orateur et grammairien latin d'origine gauloise. S'il semble originaire de la Gaule cisalpine, il est incertain qu'il soit né à Narbonne, comme l'ont affirmé certains auteurs[1]. Exposé à la naissance, il fut recueilli ; devenu esclave, on lui a rendu la liberté en lui donnant les nomen et praenomen de ses anciens maîtres : Marcus Antonius. Il enseigne d'abord dans la maison de Jules César enfant. Puis il fonde une école dans sa propre maison, fréquentée par Cicéron[2], même lorsqu'il était préteur (-66), et par Ateius Praetextatus. Doté d'une grande mémoire, il avait une grande connaissance des littératures latine et grecque. La particularité de ses cours était qu'il comptait sur la générosité de ses élèves pour le paiement de son salaire. Selon Suétone, il mourut à l'âge de 50 ans[3].

Postérité

Il a laissé des ouvrages, dont De Latino Sermone ("Sur le langage latin") en deux livres[3]. L'ouvrage intitulé Rhetorica ad Herennium lui a été attribué ; selon l'opinion académique, De Latino Sermone est le seul ouvrage qu'il a écrit ; tous ses autres écrits sont dus au travail de ses disciples. Quintilien le cite dans un exposé de cas de pluriel latin sur les mots robor (chêne), ebur (ivoire) et marmur (marbre)[4].

L'Histoire littéraire de la France lui consacre un chapitre[5].

Références

  1. Michel Gayraud, « Un Narbonnais du Ier siècle avant J.-C. : le poète Varron de l'Aude », Bulletin de l'Association Guillaume Budé : Lettres d'humanité, n°30, décembre 1971. pp. 647-665, lire en ligne, page 664, où M. Antonius Gnipho y est mentionné en tant que grammairien narbonnais.
  2. Macrobe, Saturnalia 3.12
  3. a et b Suétone, De grammaticis et rhetoribus [1] VII, X.
  4. Quintilien, Institutio Oratoria 1:6.23
  5. Lire en ligne sur Gallica

Bibliographie

Liens externes

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