Marianne Kleiner

Marianne Kleiner
Illustration.
Portrait officiel, 2008.
Fonctions
Conseillère nationale
Législature 47e et 48e
Commission CdF
CSSS (2007-11)
Successeur Andrea Caroni
Présidente du Parti radical-démocratique
(intérim)
Prédécesseur Rolf Schweiger
Successeur Fulvio Pelli
Conseillère d'État d' Appenzell Rhodes-Extérieures
Président elle-même, de 1997 à 2000
Département Finances
Successeur Rolf Degen (de)
Biographie
Date de naissance (77 ans)
Lieu de naissance Gossau
Nationalité suisse
Parti politique PRD / PLR
Diplômée de Université de Zurich
Profession Psychologue
Enseignante
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Marianne Kleiner, née le à Gossau (originaire de Rorschacherberg), est une personnalité politique suisse, membre du Parti radical-démocratique (PRD).

Elle est l'une des deux premières femmes à siéger au Conseil d'État du canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures, de 1994 à 2003, et la première à le diriger, de 1997 à 2000. Elle est ensuite députée au Conseil national jusqu'en 2011.

Biographie

Origines et famille

Marianne Kleiner naît Marianne Schläpfer le à Gossau, dans le canton de Saint-Gall. Elle est originaire de Rorschacherberg, dans le même canton[1].

Son père, Ernst Schläpfer, est directeur des ventes à la conserverie de Saint-Gall ; sa mère, née Hedi Schläpfer, est femme au foyer[1].

En 1966, elle épouse Peter Kleiner, l'unique rédacteur de l'Appenzeller Tagblatt, puis directeur de l'imprimerie Zollikofer[1],[2]. Ils ont deux enfants[1].

Études et parcours professionnel

Après que sa famille déménage à Hérisau, elle y fréquente l'école primaire et secondaire, et obtient une maturité de type commercial à Saint-Gall[1].

Une fois ses enfants adolescents, elle entreprend à partir de 1976 des études de psychologie à l'Université de Zurich[1], conclues par une licence en 1979[3]. Elle la complète par une formation en psychothérapie centrée sur la personne à Zurich (certificat en 1984)[1].

De 1979 à 1994, elle enseigne au centre de management de la Haute école des sciences économiques et sociales de l'Université de Saint-Gall et y dirige des projets[1].

Parcours politique

Marianne Kleiner adhère en 1994 au Parti radical-démocratique (PRD). Elle est élue la même année au Conseil d'État du canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures, alors qu'elle ne disposait d'aucune expérience politique. Elle est l'une des deux premières femmes à y siéger[4], aux côtés d'Alice Scherrer-Baumann, cinq ans après l'introduction du suffrage féminin. Elle y dirige de 1994 à 2003 le département des finances[1],[5]. Première femme responsable des finances dans un canton suisse, elle joue un rôle important aux côtés du futur conseiller fédéral Hans-Rudolf Merz dans le rachat de la banque cantonale, en faillite, par l'UBS et met également en œuvre des mesures d'économie et de réduction des impôts[1].

Elle est la première femme à diriger le gouvernement d’Appenzell Rhodes-Extérieures (avec le titre de Landammann), d'avril 1997 à 2000 [6],[7].

En 2003, elle est élue au Conseil national, où elle siège jusqu'en 2011[7]. Elle siège à la Commission des finances (CdF) et, de fin 2007 à fin 2001, à la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS)[8].

Parallèlement, elle est vice-présidente du Parti radical-démocratique suisse de 1998 à 2006. Elle est également présidente ad interim de 2004 à 2005[1].

Conseils de fondation, associations et organisations caritatives

Marianne Kleiner œuvre dans plusieurs conseils de fondation, associations et organisations sociales et caritatives. Elle est la première femme admise au Rotary Club d'Appenzell en 1999[1].

De 1998 à 2012, elle est membre du comité directeur de l'institut du tourisme et de l'économie des transports de l'Université de Saint-Gall[1]. De 2011 à 2023, elle préside la section cantonale du Secours suisse d'hiver (de)[1], assurant notamment la représentation externe de la fondation[9]. De 2014 à 2016, elle préside l'association appenzelloise de secours aux personnes atteintes de troubles psychiques, dont elle devient ensuite vice-présidente[1].

Notes et références

  • Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page « Marianne Kleiner-Schläpfer » de Alessandra Widmer, le texte ayant été placé par l’auteur ou le responsable de publication sous la licence Creative Commons paternité partage à l'identique ou une licence compatible.
  1. a b c d e f g h i j k l m n et o Alessandra Widmer (trad. Anne-Marie Cruchaud Inderwildi), « Marianne Kleiner-Schläpfer » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. (de) Rolf App, « Ende einer langen Geschichte », sur Sankt Galler Tagblatt, (consulté le )
  3. « Kleiner-Schläpfer, Marianne », sur Base de données des élites suisses (consulté le )
  4. (de) Olivia Fischer, « Marianne Kleiner über das Frauenstimmrecht im Appenzell », Neue Zürcher Zeitung,‎ (ISSN 0376-6829, lire en ligne Accès libre, consulté le )
  5. (de) Galius Keel, « Etwas Melancholie spüre ich », Zeitlupe : für Menschen mit Lebenserfahrung, vol. 1-2, no 90,‎ , p. 22-23 (lire en ligne Accès libre [PDF])
  6. (de) jw, « Marianne Kleiner tritt nicht mehr an » Accès libre, Luzerner Zeitung, (consulté le )
  7. a et b (de) « Nationalrätin Kleiner-Schläpfer kandidiert nicht mehr » Accès libre, sur Swissinfo, (consulté le )
  8. « Biographie de Marianne Kleiner », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  9. (de) Astrid Zysset, « Marianne Kleiner gibt das Präsidium der Winterhilfe ab » Accès libre, sur Appenzeller Zeitung, (consulté le )

Voir aussi

  • Bibliothèque nationale suisse, Berne, Catalogue biographique 1930-2012, NB-Biokat-Kleiner-Schläpfer_Marianne-1.

Liens externes

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Parlement suisse
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Base de données des élites suisses
    • Dictionnaire historique de la Suisse
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • GND
  • Vidéo sur la srf.ch : Porträt Marianne Kleiner anlässlich ihrer Wahl ...(18.04.1998)
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