Pile au mercure

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Pile au mercure

Dans les piles au mercure, celui-ci est présent sous sa forme ionique (Hg2+) et sous la forme d'Oxyde de mercure(II) (HgO), ou oxyde mercurique.

Description

Du côté de l'anode en zinc métallique (Zn), des électrons sont libérés par la réaction d'oxydation :

Zn + H2O ⇒ ZnO + 2 H+ + 2 e

De l'autre côté (celui de la cathode), l'oxyde de mercure se réduit en mercure :

HgO + 2 H+ + 2 e ⇒ Hg + H2O

Il y a donc, d'un côté, libération d'électrons et, de l'autre, consommation d'électrons. Les électrons circulent par le circuit électrique extérieur pour permettre la réaction d’oxydo-réduction.

Lorsqu'il n'y a plus de zinc d'un côté ou plus d'oxyde de mercure de l'autre, la pile est à plat et il faut la recycler.

Caractéristiques électriques

Les piles au mercure utilisant une cathode à l'oxyde de mercure(II) ont une courbe de décharge très plate, maintenant une tension constante de 1,35 V (en circuit ouvert) jusqu'aux cinq derniers % de leur durée de vie, lorsque leur tension chute rapidement. La tension varie de moins de 1 % pendant plusieurs années à faible charge et sur une large plage de température, rendant les piles au mercure utiles comme tension de référence (en) dans certains instruments électroniques et les posemètres photographiques[1].

Les piles au mercure avec des cathodes faites d'un mélange d'oxyde mercurique et de dioxyde de manganèse ont une tension de sortie de 1,4 V et une courbe de décharge moins plate[2].

Histoire

Le principe de la pile au mercure est établi à la fin du XIXe siècle. Il faut attendre les travaux de Samuel Ruben en 1942, qui, à travers sa société, fournit l'Armée américaine, avec les premiers modèles de pile opérationnels pour des postes radio-émetteur de type talkie-walkie ou des détecteurs de métaux, par exemple[3]. Ces piles au mercure sont ensuite utilisées comme tension de référence en métrologie dans les années 1950, avant l'invention des diodes Zener (cf appareils de mesure Philips et sans doute bien d'autres).

Recyclage

Étant donné les risques de pollution liés au mercure il faut absolument que ces piles soient recyclées dans un centre agréé. Du fait du risque de pollution les piles bouton utilisent de moins en moins de mercure[4].

Importation interdite

Dans certains pays, l'importation des piles au mercure est interdite :

  • En Europe depuis 1991 avec la Directive 2006/66/CE[5] ;
  • Aux États-Unis depuis 1996[5] ;
  • Au Canada en 1998[6]

Notes et références

  1. (en) Anton Wilson, « Anton Wilson's Cinema Workshop », American Cinematographer,‎ , p. 137 (ISBN 0-93557826-9)
  2. (en) David Linden, Handbook Of Batteries, New York, McGraw-Hill, (ISBN 0-07-135978-8, lire en ligne Inscription nécessaire), « chapitre 11 »
  3. (en) Alvin J. Salkind et Samuel Ruben, « Mercury Batteries for Pacemakers and Other Implantable Devices », in: Batteries for Implantable Biomedical Devices, Springer US, 1986, pp. 261–274.
  4. Les seules piles contenant du mercure sont les piles bouton qui sont progressivement remplacées par d’autres produits de substitution ne contenant plus de mercure., sur le site actu-environnement.com.
  5. a et b Le mercure comme prétexte à l'étude de problématiques environnementales complexes, sur le site real.ehesp.fr.
  6. Stratégies et politiques visant à réduire la pollution atmosphérique, consulté le 2 novembre 2013.

Annexes

Articles connexes

v · m
Accumulateurs
Plomb
Lithium
Nickel
Sodium
Autres
Piles
Piles à combustible
Autres
Articles liés
v · m
Généralité
Mesure
Composant
Notions théoriques
  • icône décorative Portail de la chimie
  • icône décorative Portail de l’électricité et de l’électronique
  • icône décorative Portail de l’énergie