Prix Poncelet

Le prix Poncelet, baptisé d'après le scientifique français Jean-Victor Poncelet, est un prix scientifique attribué par l'Académie des sciences française.

Attribué tous les ans depuis 1868, il a été mis en place après demande de la veuve du scientifique.

Lauréats

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Lauréat du prix Poncelet.

La liste qui suit est incomplète. Quand la raison donnée par la revue Nature est connue, elle est inscrite.

XIX^e siècle

(1868) Alfred Clebsch
(1869) J. Robert von Mayer
(1870) Camille Jordan pour son Traité des substitutions algébriques^[1]
(1871) Joseph Boussinesq
(1872) Amédée Mannheim, "for the general excellence of his geometrical disquisitions."
(1873) William Thomson, "for his magnificent works on the mathematical theory of electricity and magnetism."
(1874) Jacques Bresse, « pour ses travaux de mécanique appliquée. »
(1875) Gaston Darboux, « pour l'ensemble de son œuvre mathématique. »
(1876) Xavier Kretz (de)
(1877) Edmond Laguerre, « pour son œuvre mathématique. »
(1878) Edmond Laguerre, « pour l'ensemble de ses œuvres mathématiques. »
(1879) Théodore Moutard (en)
(1880) Henry Léauté
(1881) Charles Briot
(1882) Rudolf Clausius
(1883) Georges Henri Halphen^[2]^,^[3]
(1884) Jules Hoüel
(1885) Henri Poincaré
(1886) Émile Picard
(1887) Paul Émile Appell
(1888) Édouard Collignon
(1889) Édouard Goursat
(1890) Carlos Ibáñez e Ibáñez de Ibero, « pour la savante direction qu'il a donnée et sa collaboration dévouée aux beaux travaux du Comité international des Poids et Mesures qui, à la suite d'études approfondies continuées pendant plus de vingt ans, a distribué, en 1889, conformément aux Conventions de 1875, les mètres et les étalons qui serviront, dans tous les grands États de l'Europe et de l'Amérique, à assurer l'usage du système métrique^[4]. »
(1891) Georges Humbert
(1892) Benjamin Baker et John Fowler
(1893) Gabriel Koenigs
(1894) Hermann Laurent, « pour l'ensemble de son œuvre mathématique. »
(1895) Gustave Robin
(1896) Paul Painlevé, « pour l'ensemble de son œuvre mathématique. »
(1897) Roger Liouville
(1898) Jacques Hadamard
(1899) Eugène Cosserat, « pour l'ensemble de ses contributions à la géométrie et la mécanique. »
(1900) Léon Lecornu

XX^e siècle

(1901) Émile Borel
(1902) Maurice d'Ocagne
(1903) David Hilbert
(1904) Désiré André
(1905) Charles Lallemand
(1906) Claude Guichard
(1907) Charles Renard, à titre posthume, « pour ses recherches mathématiques et expérimentales sur la mécanique et pour la part qui lui revient dans l'état actuel de l'aéronautique^[5]. »
(1908) Erik Ivar Fredholm, « pour ses recherches sur les équations intégrales. »
(1909) Comte de Sparre, « pour ses études de balistique et ses travaux en mécanique. »
(1910) Charles Riquier (en)
(1911) Auguste Rateau^[6]
(1912) Edmond Maillet
(1913) Maurice Leblanc (ingénieur), « pour l’ensemble de ses recherches en mécanique. »
(1914) Henri-Léon Lebesgue
(1915) Charles Rabut^[7]
(1916) Charles-Jean de La Vallée Poussin^[8]
(1917) Jules Andrade, « pour ses travaux en mécanique appliquée, particulièrement ceux ayant trait à la chronométrie. »
(1918) Joseph Larmor
(1919) Prosper Jules Charbonnier, « pour ses travaux de balistique^[9] »
(1920) Élie Cartan, « pour l’ensemble de son œuvre. »
(1921) Émile Jouguet
(1922) Jules Drach, « pour l'ensemble de son œuvre mathématique. »
(1923) Auguste Boulanger (posthume), « pour l’ensemble de son œuvre scientifique. »
(1924) Ernest Vessiot, « pour l’ensemble de son œuvre mathématique. »
(1925) Denis Eydoux (de), « pour l’ensemble de son œuvre en hydraulique. »
(1926) Paul Montel, « pour l’ensemble de son œuvre mathématique. »
(1927) Henri Villat
(1929) Alfred-Marie Liénard
(1930) Arnaud Denjoy, « pour l'ensemble de son œuvre mathématique. »
(1932) Raoul Bricard, « pour son œuvre en géométrie. »
(1934) Maurice Fréchet, « pour l'ensemble de son œuvre mathématique. »
(1935) Auguste Lafay, aérodynamicien et prof. à l’École polytechnique, « pour l'ensemble de son œuvre. »
(1936) Paul Lévy, « pour l’ensemble de son œuvre mathématique. »
(1937) Joseph Bethenod^[10]
(1938) Szolem Mandelbrojt
(1939) Henri Bénard^[11]
(1940) Lucien Godeaux^[12]
(1942) René Garnier
(1945) Alphonse Demoulin
(1948) Georges Valiron
(1951) Joseph Kampé de Fériet
(1954) Georges Darmois^[13]
(1972) Michel Lazard
(1978) Henri Skoda
(1981) Philippe Ciarlet
(1987) Pierre Ladevèze
(1990) Jean-Yves Girard
(1993) Marie Farge
(1995) Yves Le Jan

Autres lauréats (non confirmés)

Julius Robert von Mayer

Notes et références

↑ D'après Laurent Rollet, « Des mathématiciens dans l’affaire Dreyfus ? », Images des Mathématiques, CNRS,‎ 2010 (lire en ligne), et Arild Stubhaug, Sophus Lie: une pensée audacieuse, Springer Verlag, 2000 (réimpr. 2006), « Premier séjour à l'étranger », p. 117.
↑ Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, t. XCII à CXXI, 3 janvier 1881 à 30 décembre 1895, Paris, 1900 (réimpr. Gauthier-Villars) (lire en ligne), « Prix », p. 1570
↑ D'après Frédéric Viey, « Les juifs de Picardie »
↑ Académie des sciences (France) Auteur du texte, « Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences / publiés... par MM. les secrétaires perpétuels : Prix Poncelet », sur Gallica, juillet 1890 (consulté le 17 septembre 2020), p. 1025
↑ D'après « Chronique Académie des Sciences de Paris - Prix décernés », L'ENSEIGNEMENT MATHÉMATIQUE, 10^e série, n^o 1,‎ 1908, p. 71.
↑ D'après « Notice biographique : Auguste Rateau (1863-1930) », Revue de la Métallurgie, Paris, Gauthier-Villars, n^o 2,‎ 1930, p. 108-110 (lire en ligne)
↑ D'après Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, pp. 1835-1965, année 1915 (vol. 161).
↑ Académie des sciences (France), « Séance du 18 décembre 1916 : Prix Poncelet », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, Paris, Bachelier, n^o 12,‎ décembre 1916, p. 791 (lire en ligne [PDF]).
↑ D'après « Correspondances », Nouvelles annales de Mathématiques, Paris, Gauthier-Villars, 4e n^o 20,‎ 1920, p. 32
↑ D'après « Petit carnet ECL », Technica, Lyon, École Centrale de Lyon, n^o 57,‎ novembre 1937, p. 33 (lire en ligne)
↑ À titre posthume ; d'après les Comptes Rendus Hebdomadaires des Séances de l'Académie des Sciences, vol. 209, p. 918 (1939).
↑ D'après Francis Buekenhout, « GODEAUX de LIÈGE, Mathématicien de génie » [PDF], sur Académie des Sciences de Belgique (consulté le 10 novembre 2016)
↑ D'après « Prix décernés par l'Académie des Sciences en 1954 », L'Astronomie, n^o 69,‎ 1954, p. 106