Quartiers Espagnols

Quartiers Espagnols
Présentation
Type
QuartierVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
40° 50′ 27″ N, 14° 14′ 47″ EVoir et modifier les données sur Wikidata
Carte

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Entrée des Quartiers, via Toledo.

Les Quartiers Espagnols (en italien, Quartieri Spagnoli) forment toute une partie du cœur historique de Naples, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. Ils sont constitués des quartiers de San Ferdinando, de l'Avvocata et de Montecalvario dans les premières hauteurs de la ville.

Histoire

Origines espagnoles

Ces quartiers sont construits au XVIe siècle afin d'accueillir les garnisons espagnoles chargées à la fois de surveiller et de défendre la population napolitaine, le royaume de Naples appartenant alors à la Couronne d'Espagne. Elles servaient aussi en cas de conflit de base arrière aux troupes passant par Naples.

Du XVIe au XXe siècle: un quartier populaire riche en édifices historiques

Les Quartiers Espagnols dès leur naissance ont été un lieu où criminalité et prostitution prospéraient. Malgré des mesures émanant du vice-roi, don Pedro de Toledo, et de lois pour tenter d'enrayer le phénomène, ces lieux populeux, où les plus défavorisés occupent des habitations misérables, les bassi, ont été synonymes de difficultés sociales pour la cité parthénopéenne.

Les Quartieri Spagnoli.

Ces quartiers abritent de nombreux témoignages de l'architecture civile et religieuse et de l'art de la fin de la Renaissance et du baroque napolitain que l'on découvre à chaque coin de ruelle en montée et le long des fameux escaliers qui grimpent les pentes. Les boutiques d'artisanat sont encore nombreuses. Parmi les monuments que l'on peut distinguer, l'on peut citer :

XXIe siècle: un quartier en voie de gentrification

Il n'a connu vraiment qu'à la fin du XXe siècle une tentative de réhabilitation urbaine avec la restauration de quelques zones, ce qui entraîne un processus de gentrification[1].

La station de métro Toledo a ouvert en septembre 2012 sur la ligne numéro 1. Pendant les travaux de réalisation de la deuxième sortie de la station, piazza Montecalvario, on a retrouvé des vestiges d'habitats de l'âge du fer datant d'environ Sur la piazzetta Santa Maria degli Angeli, on a retrouvé des vestiges de l'époque médiévale.

Aujourd'hui la population de ces quartiers compte environ 14 000 habitants pour 4 000 familles sur environ 800 000 m2. À cause de sa configuration en pente, les lieux peuvent être soumis à des glissements de terrain, comme au vico San Carlo pendant la nuit du 22 au à cause de fortes pluies. On a constaté une crevasse de vingt mètres de longueur et l'on a procédé à l'évacuation et à la fermeture d'édifices, comme celles de l'église San Carlo alle Mortelle[2].

Illustrations

  • Les Quartiers Espagnols vus du corso Vittorio Emanuele.
    Les Quartiers Espagnols vus du corso Vittorio Emanuele.
  • Via Pasquale Scura, rue des Quartieri Spagnoli où commence le Spaccanapoli.
    Via Pasquale Scura, rue des Quartieri Spagnoli où commence le Spaccanapoli.
  • Immeuble typique des lieux.
    Immeuble typique des lieux.
  • Détail d'une rue de ces quartiers, la via Santa Teresella degli Spagnoli.
    Détail d'une rue de ces quartiers, la via Santa Teresella degli Spagnoli.
  • Immeuble de la fin du XIXe siècle.
    Immeuble de la fin du XIXe siècle.

Notes et références

  1. Allan Kaval, « Naples craint de devenir une « deuxième Barcelone » », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  2. (it) Voragine ai quartieri spagnoli sgomberati sei palazzi a Napoli, in repubblica.it du .

Source de la traduction

  • (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Quartieri Spagnoli » (voir la liste des auteurs).

Voir aussi

Articles connexes

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