Sado bugyō

Les Sado bugyō (佐渡奉行?) sont des fonctionnaires du shogunat Tokugawa pendant l'époque d'Edo. Ce commissaire est responsable de l'administration de l'exploitation minière sur l'île de Sado[1].

Les nominations à cette importante fonction sont généralement réservées aux fudai daimyo, mais cette position compte parmi les postes supérieurs administratifs ouverts à ceux qui ne sont pas daimyos[2]. Les interprétations classiques traduisent ces titres japonais par « commissaire », « surveillant » ou « gouverneur ».

L'île de Sado est la sixième plus grande île de l'archipel japonais. Elle se trouve dans la mer du Japon, au large de la côte ouest de la province d'Echigo au nord-ouest du Honshu. Pendant une grande partie de son histoire pré-moderne, les exilés sont bannis sur l'île[3].

La mine d'or

En 1601, de l'or est découvert à Aikawa (相川?). Cette veine est exploitée activement, et la mine d'or de Sado devient une source importante de revenus pour le shogunat des Tokugawa, produisant environ 100 tonnes de minerai par an jusqu'au milieu du XVIIIe siècle[3].

Liste de Sado bugyō

  • Ōkubo Nagayasu[3].

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sado bugyō » (voir la liste des auteurs).
  1. Louis Cullen, A History of Japan, 1582-1941: Internal and External Worlds, 2003, p. 112.
  2. William G. Beasley, Select Documents on Japanese Foreign Policy, 1853-1868, 1955, p. 325.
  3. a b et c Louis-Frédéric Nussbaum, 2005, « Sado », Japan Encyclopedia, p. 803 sur Google Livres. N. B. : Louis-Frédéric est le pseudonyme de Louis-Frédéric Nussbaum. Voir Deutsche Nationalbibliothek Authority File.

Voir aussi

Bibliographie

  • William G. Beasley, Select Documents on Japanese Foreign Policy, 1853-1868, Londres, Oxford University Press, (réimpr. RoutledgeCurzon, Londres, 2001) (ISBN 0-19-713508-0 et 978-0-19-713508-2, lire en ligne).
  • Louis Cullen, A History of Japan, 1582-1941 : Internal and External Worlds, Cambridge, Cambridge University Press, (ISBN 0-521-82155-X et 0-521-52918-2, lire en ligne).
  • Louis-Frédéric Nussbaum et Käthe Roth, Japan Encyclopedia, Cambridge, Harvard University Press, (ISBN 0-674-01753-6 et 978-0-674-01753-5, OCLC 58053128, lire en ligne).

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  • Nakane Masamori (en) (1650)
  • Hōjō Ujinaga (en) (1655–1670)
  • Ōoka Tadatane (en) (1670)
  • Nakayama Naomori (en) (1684)
  • Sengoku Hisanao (en) (1695–1719)
  • Shōda Yasutoshi (en) (1699–1701)
  • Sakakibara Tadayuki (en) (1836–1837)
  • Atobe Yoshisuke (1839–1841, 1855–1856)
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  • Ido Hiromichi (en) (1853–1855)
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