Tarsis

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Le nom de Tarsis, Tharsis ou Tarshish, en hébreu תַּרְשִׁישׁ (taršîš), est évoqué dans l'Ancien Testament[1].

C'est peut-être une ville située dans une contrée lointaine, là où les vaisseaux de Salomon allaient chercher des métaux précieux. On est incertain sur la position de cette contrée : on l'a identifié à Tarse en Cilicie, à Tartessos en Espagne (fondée par les Cariens et les Turdétans), au Zanguebar ou encore à Ophir. Le mot a aussi pu devenir synonyme, plus tardivement (en particulier dans le livre de Jonas), de « contrée très lointaine ».

Selon une autre hypothèse, ce terme peut signifier simplement « fonderie », les « vaisseaux de Tarsis » étant alors des navires desservant des mines. L'expression a aussi pu désigner, plus généralement, des « navires de haut bord » capables de naviguer jusqu'à Tarsis[2].

Mentions dans la Bible

Le texte Massorétique de la bible contient 28 occurrences du nom Tarsis. Dans la plupart de ces références, le contexte fait de Tarsis le nom d'un pays, d'une ville ou d'un peuple, mais il apparait aussi comme le nom d'un minéral ou d'une personne dans quelques cas[3].

Comme pays, lieu, ville ou peuple

  • Dans le second livre des chroniques sont mentionnés des échanges commerciaux par navire avec Tarsis 2Ch 9,21, et la construction de navires à cette fin (2Ch 30,36).
  • Premier Livre des Rois : sont mentionnés les navires de Tarsis (1R 10,22, 1R 22,48)
  • Dans le livre d'Ézéchiel, il est fait référence deux fois à des échanges commerciaux avec Tarsis : Ez 27,12, Ez 38,13.
  • Le Psaume 72 (71) fait référence aux rois de Tarsis (Ps 72,10)
  • Le Psaume 48 (47) mentionne les navires de Tarsis (Ps 48,7)
  • Trois mentions dans le Livre d'Isaïe, où Tarsis est un lieu d'exil possible (Es 23,6, Es 10,9), et où Tarsis est appelé à cultiver la terre (Es 23,10).
  • Livre de Jérémie, (Jl 10,9), est mentionné de l'argent venant de Tarsis.
  • Dans le Livre de Jonas, Jonas refuse l'appel de Dieu et tente de fuir à Tarsis (Jn 1,3) puis le regrette (Jn 4,2).

Un minéral désigné comme Tarsis

Un homme portant le nom Tarsis

Sources non-bibliques

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Identifications proposées

Historiquement

La bible des Septante, traduction antique en grec, assimile Tarshish (dans les passages d'Isaïe et Ezechiel) à Carthage, tandis qu'une lettre de Jérôme de Stridon semble avancer une localisation en Inde[4]

Dans la recherche contemporaine

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Notes et références

  1. 1 Rois 10,22; 1 Rois 22,48 ; 2 Chroniques 9,21; 2 Chroniques 20,36–37 ; Psaume 48,7; Psaume 72,10 ; Ésaïe 2,16; Ésaïe 23,1.6.10.14; Ésaïe 60,9; Ésaïe 66,19 ; Jérémie 10,9 ; Ézéchiel 27,12.25; Ézéchiel 38,13 ; Jonas 1,3; Jonas 4,2
  2. Cette hypothèse est relayée par l’École biblique de Jérusalem, dans une note sur 1 Rois 10,22 dans la Bible de Jérusalem, Paris, Cerf, (ISBN 978-2-20406063-9).
  3. (en) Michael Dietler et Carolina López-Ruiz, Colonial Encounters in Ancient Iberia: Phoenician, Greek, and Indigenous Relations, University of Chicago Press, (ISBN 978-0-226-14847-2 et 978-0-226-14848-9, DOI 10.7208/chicago/9780226148489.003.0010, lire en ligne)
  4. Carolina López-Ruiz, « Tarshish and Tartessos Revisited », dans Colonial Encounters in Ancient Iberia, University of Chicago Press, (ISBN 978-0-226-14847-2, lire en ligne), p. 255–280
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