Université américaine de Beyrouth

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir AUB et UAB.

Université américaine de Beyrouth
Bâtiment de l'administration centrale de l'université.
Histoire
Fondation
Voir et modifier les données sur Wikidata
Statut
Type
Université privée (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom officiel
Syrian Protestant College (-), American University of Beirut (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Régime linguistique
AnglaisVoir et modifier les données sur Wikidata
Fondateur
Daniel BlissVoir et modifier les données sur Wikidata
Devise
That they may have life and have it more abundantlyVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
ORCID (d), Association of American Colleges and Universities (en), Open Society University Network (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
www.aub.edu.lbVoir et modifier les données sur Wikidata
Chiffres-clés
Étudiants
7 572Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
LibanVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
BeyrouthVoir et modifier les données sur Wikidata
Carte

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

L'université américaine de Beyrouth (en anglais : American University of Beirut, abrégé AUB ; en arabe : الجامعة الأميركية في بيروت) est une université privée, indépendante, non sectaire, à Beyrouth, la capitale du Liban. Fondée en 1866 sous le nom de Syrian Protestant College par des missionnaires protestants américains (Daniel Bliss et Henry Harris Jessup), elle prend son nom actuel le .

L'université américaine de Beyrouth est une université libre de sciences qui prodigue des enseignements dans les domaines de médecine et de technologie.

Historique

En 1862, des missionnaires américains au Liban et en Syrie, sous l'égide du conseil américain des commissaires pour les missions étrangères, demandent au docteur Daniel Bliss de se retirer de la mission d'évangélisation au Liban pour se consacrer à la fondation d'une université qui dispenserait une formation médicale avec un caractère éducatif américain, administré indépendamment de la mission. En 1862, le docteur Bliss se rend aux États-Unis pour lever des fonds pour cette nouvelle entreprise, et atteint la somme de 100 000 dollars au mois d'août 1864, puis au Royaume-Uni. Le , alors que le docteur Bliss lève des fonds pour la nouvelle école, l'État de New York lui accorde une charte sous le nom d'université protestante syrienne. L'université est ouverte avec une première classe de 16 étudiants le .

La première pierre du bâtiment central (University Hall), premier bâtiment sur le campus actuel de Ras Beyrouth, est posée le par William E. Senior. À cette occasion, Daniel Bliss définit les fondements doctrinaux de l'université : « Pour tous, sans discrimination basée sur la classe sociale, couleur de peau, de nationalité, ou de religion. Tout homme, blanc, noir ou jaune, chrétien, juif, musulman ou athée, peut s'inscrire et avoir tous avantages de cet établissement pendant trois, quatre ou huit années ; et sortir en croyant en un dieu, en divers dieux, ou en aucun dieu. Mais il sera impossible qu'il continue longtemps avec nous sans savoir ce que nous pensons être la vérité et les fondements de notre croyance. »

Le bâtiment central et le premier bâtiment médical sont achevés et mis en service en 1873, la cloche de la tour du bâtiment central résonne pour la première fois en mars 1874.

Depuis les premières années, l'université s'étoffe continuellement avec de nouveaux corps d'enseignants et l'élargissement des programmes. En 1867, l'université inaugure sa faculté de médecine. Quatre ans plus tard, en 1871, la faculté de pharmacie et une école préparatoire sont créées.

En 1900, l'université fonde une école du commerce qui plus tard est incorporée à la faculté des arts et des sciences. Quand l'hôpital (actuellement l'hôpital américain de l'université) est créé en 1905, une école de soins est également fondée. En 1910, l'université ouvre une école de soins dentaires, qui fonctionne pendant trente années.

Le , l'« université protestante syrienne », émanation de l'université de l'État de New York, devient l'« Université américaine de Beyrouth » ; d'autres amendements à la charte étoffent les attributions de l'université.

Tous les présidents de l'université sont hébergés dans la résidence de la Chambre de Marquand, qui a été réalisée en 1879[Quoi ?].

De juin 1870 à la fin de juillet 2002, le nombre de diplômes universitaires décernés s’élève à 66 107.

Plaque à l'entrée de l'université.

Guerre civile libanaise

  •  : assassinat du doyen Ghosn, doyen de la faculté de technologie et d'architecture sur les marches du bâtiment de la faculté, qui porte maintenant son nom. Un peu plus tôt, le même jour, le même assassin avait d'abord tué le doyen Njeimi dans les bureaux de l'administration.
  •  : assassinat du docteur Malcolm Kerr, neuvième président de l'université et père de Steve Kerr,
  • , le bâtiment de l'administration centrale de l'université est la cible d'une bombe qui le démolit, et renverse sa célèbre tour-horloge, qui, vieille de 125 ans, était le symbole de l'établissement. Il est reconstruit et inauguré à nouveau en 1999.

Campus

Le campus de l'université américaine de Beyrouth, d'une superficie de 73 hectares, est situé sur une colline surplombant la mer Méditerranée d'un côté et bordé par la rue Bliss d'un autre. La rue Bliss possède de nombreux restaurants et est très populaire chez les étudiants de l'université.

La faculté de sciences agronomiques et de l'alimentation (AREC) se situe dans une ferme de 247 hectares dans la plaine de la Bekaa.

Mécénat

En 2003, le prince saoudien Al-Walid bin Talal a fait don de 5,5 millions de dollars au Center for American Studies and Research (CASAR).

En 2002, Charles Hostler, ancien diplomate américain et ancien étudiant de l'université, fait don de 11,7 millions de dollars pour fonder un département de sports moderne, qui porte désormais le nom de Charles W. Hostler. Le nouveau bâtiment de l'école de commerce, sur la partie basse du campus, qui porte le nom de Suliman S. Olayan devait être livré en janvier 2007.

Issam Fares, ancien ministre du Liban, fait un don de 5,2 millions de dollars pour ce qui deviendra l'Issam Fares Institute for Public Policy and International Affairs, construit sur le campus moyen en remplaçant l'infirmerie Gulbenkian[Quoi ?]. Le bâtiment a été conçu par une architecte renommée et ancienne élève de l'université, Zaha Hadid.

Perspectives de développement

L'université a pour projet de relancer ses programmes en arabe, pour les études orientales, de biologie, et de chimie pour la première fois après qu'ils ont été suspendus pendant la guerre civile libanaise (1975-1990). L'université fait référence pour les études orientales (CAMES), son département est considéré comme l'un des meilleurs au monde.

Début , dans un contexte de crise économique, mille cinq cents employés ou ouvriers de l’AUB sont licenciés. Au total, 20 à 25 % des effectifs de l’établissement sont concernés[1].

Facultés

  • Faculté d'agriculture et de sciences de l'alimentation (FAFS)[2]
  • Faculté des arts et des sciences (FLB)[3]
  • Faculté de technologie et d'architecture (FEA)[4]
  • Faculté des sciences de santé (FHS)[5]
  • Faculté de médecine (FM)[6]
  • École d'affaires Suleiman S. Olayan (OSB)[7]

Personnalités liées à l'université

Professeurs

Voir la catégorie : Professeur à l'université américaine de Beyrouth.

Étudiants

Voir la catégorie : Étudiant de l'université américaine de Beyrouth.

Quand l'ONU est créée en 1945, les délégations libanaises et syriennes sont constituées de 19 anciens étudiants de l'AUB[9].

Notes et références

  1. Doha Chams, « Que tombe le régime des banques », sur Le Monde diplomatique,
  2. (en)Faculty of Agricultural and Food Sciences
  3. (en) Faculty of Arts and Sciences
  4. (en) Faculty of Engineering and Architecture
  5. (en) Faculty of Health Sciences
  6. (en) Faculty of Medicine
  7. (en) Suleiman S. Olayan School of Business
  8. Adrien Jaulmes, « Le nouveau président afghan face au défi taliban », Le Figaro, samedi 27 / dimanche 28 septembre 2014, page 11.
  9. Math for Peace.

Bibliographie

  • Marie Kostrz, « Indéfectible creuset des élites libanaises : L’Université américaine de Beyrouth », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Université américaine de Beyrouth, sur Wikimedia Commons

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Ressources relatives à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Biodiversity Heritage Library
    • CrossRef
    • U-Multirank
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Britannica
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Israël
    • Catalogne
    • Australie
    • Tchéquie
    • WorldCat
  • (en) Centre médical de l'AUB
  • icône décorative Portail des universités
  • icône décorative Portail du Liban