Valter Roman

Valter Roman
Biographie
Naissance
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Oradea (Autriche-Hongrie)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
Bucarest (République socialiste de Roumanie)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Ernő NeuländerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Enfant
Petre RomanVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Parti communiste roumainVoir et modifier les données sur Wikidata
Arme
Brigades internationalesVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflits
Guerre d'Espagne
Front de l'EstVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Ordre de l'Étoile rouge
Ordre du TravailVoir et modifier les données sur Wikidata

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Valter Roman, né le à Oradea (alors en Autriche-Hongrie) et mort le à Bucarest, est un homme politique et un éminent militant communiste roumain.

Biographie

Valter Roman, de son nom de naissance Ernő (Ernest en hongrois) Neuländer appartient à une famille de la petite bourgeoisie juive de Hongrie. Fils d'un employé de banque, il fait des études d'ingénieur en génie électrique à l'Université des technologies de Brno.

Pendant la guerre d'Espagne, il commande avec Gaston Carré le bataillon d'artillerie franco-belge « Pauker » de la 35e division des Brigades internationales[1] : c'est, semble-t-il, à cette époque qu'il prend le nom de Valter (ou Walter) Roman. Il fait la connaissance d'Hortensia Vallejo, une communiste espagnole, qu'il épouse. Après la défaite des républicains, il passe en France, et de là en Union soviétique.

À Moscou, il prend la tête de la radio România Liberă, radio de langue roumaine du Komintern. En , il rentre en Roumanie comme l'un des commissaires politiques de la division roumaine Alliée Horia, Cloşca şi Crişan (en)[2]. Il devient général dans l'armée roumaine et occupe la fonction de chef d'état-major de 1947 à 1951[3].

De 1951 à 1953, il est ministre des Postes et télécommunications. Il est ensuite mis à l'écart comme « titiste », puis réhabilité après la mort de Staline[3]. Il devient directeur de la Editura politica, maison d'édition du parti communiste roumain ; il est membre du comité central du parti jusqu'à sa mort.

Il est le père de Petre Roman, premier ministre de Roumanie de à .

Notes et références

  1. Il raconte cette expérience dans son ouvrage « ro » Sub cerul Spaniei. Cavalerii speranței, amintiri, memorii de pe front, Editura politică, Bucarest 1972.
  2. (ro) A. Duţu, F. Dobre, L. Loghin, (ro) Armata română în al doilea război mondial (1941-1945) (« L'Armée roumaine dans la Seconde Guerre mondiale ») - Dicţionar enciclopedic, éd. enciclopedică, Bucarest 1999
  3. a et b Matel Calinescu et Vladimir Tismaneanu, « The 1989 Revolution and Romania's Future », Problems of Communism, vol. 40, no 1-2, janvier-avril 1991, p. 53 n. 41 (en ligne).

Voir aussi

Liens externes

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